La pilule contraceptive, quand elle a été mise sur le marché en 1956, ne bénéficiait pas d’une étude sur ses effets secondaires à long terme. Elle a été imposée par l’idéologie avec une incroyable désinvolture. Progressivement les laboratoires pharmaceutiques relayés par les médias ont fait savoir qu’elle était d’une innocuité totale : des dizaines de magazines dans le style de L’Express l’ont rabâché. « La pilule n’est pas dangereuse ». Les « grands patrons » de la gynécologie et les médecins de base furent poussés à la prescription car ils en vivaient. Il s’en est dégagé un consensus qui s’est départi de toute prudence : les arcanes politiques furent subverties pour aboutir au remboursement intégral et à la mise sur le marché en vente libre et donnée gratuitement aux mineures. Rappelons que la pilule n’est pas un médicament destiné à soigner.
Passons l’empoisonnement de tout l’écosystème : les hormones entraînent une féminisation de la planète et des espèces fragiles ne se reproduisent plus.
Un grand coup de tonnerre fut donné quand on apprit que les pilules de 3ème et 4ème génération entraînaient des embolies ; ce que les services de réanimation savaient depuis toujours mais n’osaient pas dire. Quant aux médecins de ville qui savaient, ils n’avaient pas la parole face aux « poids lourds » de la profession. Pourtant c’était une complication gravissime et mortelle parmi d’autres.
Or le 27 février 2014 l’American Academy of Neurology qui regroupe plus de 27.000 neurologues et spécialistes des neurosciences américains a fait un communiqué de presse important. On y trouve ceci : « Les femmes qui ont utilisé des contraceptifs hormonaux ont 35 pour cent de risques supplémentaires de développer une Sclérose en plaques (SEP) par rapport à ceux qui ne les utilisent pas. Celles qui ont utilisé des contraceptifs mais avaient arrêté au moins un mois avant que les symptômes n’apparaissent étaient 50 pour cent plus susceptibles de développer la SEP. » Cette dernière phrase signifie que le risque de faire une SEP est beaucoup plus important dans la période qui suit l’arrêt de la pilule.
Cette information bien sûr, s’est trouvée cachée en France par ceux qui vivent peu ou prou du business de la pilule et par les médias (y compris médicaux) formatés à l’idéologie contraceptive.
La sclérose en plaque est une maladie caractérisée par des paralysies progressives de tout le corps ; elle mène à la mort par défaillance respiratoire.
Dr Jean-Pierre Dickès
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