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Cet enfant assassiné qui criait son envie de vivre à sa maman

Un drame quotidien qui détruit l’amour et la vie.

A écouter et à faire connaitre.


 

1 – Je n’vous avais rien demandé

Vous les deux apprentis sorciers

Qui avez joué à faire ma vie

Fragile étoile dans la nuit

Premier instant mon premier jour

Conçu de ce surcroit d’amour

Quand, l’un en l’autre vous donnant

M’avez permis d’etre un enfant

Et mon coeur si chaud si petit

A soudain explosé de vie

Dans ce ventre plein de lumière

Où mon silence s’est fait chair

 

Refrain 1

Je suis le fruit de vos entrailles

A l’aube de mon premier jour

Je suis l’épi de vos semailles

Et le plein chant de vos amours

Je ne suis pas un accident

Je ne suis pas un theorème

Que l’on rejette ou que l’on prend

Je suis le fruit de vos « je t’aime »

 

2 – Et loin des regards indiscrets

Tout doucement je grandissais

C’est tout ce que j’avais à faire

A l’abri des crocs de l’hiver

Je profitais dans mon enceinte

De vos amoureuses etreintes

Que se prodiguent les amants

Dès que monte en eux le printemps

Fort du miel de votre tendresse

Ivre du vin de vos caresses

Comment pouvais-je imaginer

Que sur un gouffre je dansais ?

 

3 – Je ne sais ce qui s’est passé

D’un seul coup tout a chaviré

Elle est venue en blouse blanche

Avec sa loi, avec sa science

La mort, la mort m’a arraché

Ecartelé, déchiqueté

Me précipitant dans l’oubli

Comme une honteuse maladie

Mais moi, pourtant je vous aimais

Je n’venais pas vous déranger

J’voulais juste être votre joie

Vous dire un jour : « Maman ! Papa ! »

 

Dernier refrain :

J’étais le fruit de vos entrailles

Et je le resterai toujours

J’étais l’épi de vos semailles

Et le plein chant de vos amours

Et du Royaume des vivants

Ni accident, ni théorème

Je vous offre dès maintenant

Mon pardon et mes « je vous aime »

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