Le véganisme est pour la plupart des gens, une méthode hygiénique de s’alimenter. Mais il ne faut pas s’y tromper, c’est une véritable idéologie qui comme la plupart d’entre elles tend à s’imposer de type totalitaire. Elle fait fi des réalités pour imposer sa propre manière de voir et de vivre. Nous savons que les végans ou végétaliens) se sont mis à casser les vitrines des bouchers, des charcutiers, des poissonniers ; de plus ils exigent la fermeture de abattoirs. Ils visent donc à imposer leur mode de vie par la force.
Or, enfin une réaction d’autorités sanitaires ! Il est temps qu’elle arrive car la seule question qui se pose à ce niveau est de savoir si le régime des végans ne nuit pas à la santé. Rappelons que les végans non seulement ne mangent pas de viande mais refusent tout produit venant du règne animal comme les œufs, le miel, le lait et le fromage, mais aussi les crustacés et mollusques etc . C’est l’Académie de médecine belge qui a réagi. Celle de France somnole ainsi que la Haute Autorité de Santé (dès fois que cela ferait perdre des voix à Macron.). Il a été constaté que 3 % des enfants belges suivent ce type d’alimentation. Leurs parents les font courir des risques graves.
L’Académie de médecine prévient : ce régime induit « de graves carences » …ceci concernant « des protéines de haute valeur biologique, la vitamine B12, le calcium, le fer, le zinc, la DHA (hormone anti-oxydante active sur le développement du cerveau). Telles sont les carences principales conservées lors des régimes végétariens purs et les végétaliens.
Un tel régime met aussi en danger les gens âgés, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes immunodéprimées comme les cancéreux ou les personnes présentant un terrain allergique.
Les services sociaux belges suivent tout particulièrement les enfants des milieux végans. En effet un bébé avait été soumis à un tel régime entre 3 mois et 7 mois : il était mort de malnutrition et de deshydratation. Le procureur avait assimilé cette manière de faire à « refus délibéré de nourriture ». Ses parents ont finalement été condamnés à six mois de prison avec sursis. Un cas similaire est en cours en Italie dont la justice semble moins clémente qu’en Belgique, paradis de l’euthanasie, du suicide assisté et de l’avortement et où la vie humaine ne semble plus avoir beaucoup de valeur.
L’ennui dans cette affaire, est qu’il faudrait donner des compléments alimentaires pour contrer les méfaits de ce type de régime. Est-il légitime de soumettre un petit enfant à des multiples prises de sang et de le soigner comme un malade ? Les médecins ne sont pas chauds. De plus les végans portent l’opprobre sur les compléments, n’étant pas certains que précisément certains composants ne viennent pas de l’animal ou ne sont pas des éléments trafiqués. En attendant les hospitalisations en urgence de jeunes enfants se multiplient. Combien de morts avant que le monde politique ne se réveille ?
Jean-Pierre Dickès
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