L’UNEF connaît de vives tensions internes. Huit membres de son bureau ont été écartés parce qu’ils voulaient ouvertement faire la promotion du parti France Insoumise de Mélenchon au sein de l’UNEF.
Du coup, le journal Le Monde publie un long article consacré au syndicat étudiant et nous en apprend de biens bonnes.
On découvre par exemple à la lecture de cet article que l’UNEF – qui ose prétendre que le racisme anti-blanc n’existe pas – organisait des réunions « non mixtes racisées », entendez des réunions interdites aux Blancs !
On savait que l’UNEF avait soutenu le festival afro-féministe Nyansapo, organisé au printemps à Paris par l’association Mwasi, et dont une partie était «non mixte, réservée aux femmes noires». Anne Hidalgo, la maire de Paris – dont le premier adjoint est un ancien président de l’UNEF, Bruno Julliard –, avait condamné cette initiative. Mais l’UNEF avait pris la défense des organisateurs du festival et affirmé que «la non-mixité militante n’est pas une discrimination». L’UNEF ajoutait : « Dire que la présence de Blancs est indispensable, c’est au fond l’idée qui est véhiculée par celles et ceux qui pensent que les personnes concernées par le racisme ne devraient pas avoir le droit de s’organiser entre elles. »
Une position mise ensuite en pratique au sein même du bureau national de l’UNEF qui a organisé des réunions « non mixtes racisées » à la demande des membres “racisés” – Noirs et Maghrébins – de la direction du syndicat étudiant.
Lilâ Le Bas, l’actuelle patronne de l’UNEF, assume et ne regrette rien.
En 2016, l’UNEF, chantre de la laïcité, avait aussi accordé un accommodement à ses troupes musulmanes en leur mettant à disposition une salle de prière.
Source Le Monde
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