Bal des faux-culs et des hypocrites dans ce qui est ni plus ni moins une guerre de loges : le camps Juppé prépare son retour, tandis les rats quittent le navire Fillon qui n’a pourtant pas encore coulé. Le niveau 0 de la politique française exhibe une fois de plus les egos et les ambitions personnelles où le souscis de la France et de son peuple est totalement absent.
Le plus cynique est l’argument de ces nouveaux parangons de vertu qui quittent Fillon car il est mis en examen. Mais faut-il leur rappeler que la mise en examen n’est pas une présomption de culpabilité même s’il elle est utilisée comme une présomption de culpabilité ainsi par une presse mensongère aux ordres d’intérêts particuliers, et que Juppé, que l’on voudrait présenter comme le nouveau cheval blanc tout pur, a lui, bel et bien été condamné !
Voici quelques rappels concernant Juppé.
Alain Juppé, c’est aussi les « affaires » : l’appartement dans lequel son fils est logé voit son loyer être diminué sur sa demande. Lui-même s’installe dans un logement de 189 m² et fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs au frais du contribuable. Une information pour prise illégale d’intérêt est ouverte, Alain Juppé se voit contraint de quitter son luxueux logement.
En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt ». En 2004, le tribunal de Nanterre le condamne à dix-huit mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris. Le 1 décembre 2004, la peine est réduite à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.
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