Cela va s’appeler Oversight Board : c’est le nouveau tribunal de Facebook, c’est-à-dire un système de censure !
La plateforme internet a annoncé la naissance de cette « Cour d’Appel » qui gérera la liberté de parole sur le réseau social ainsi que les contenus. Ceux qui seront politiquement incorrects seront dégagés, en un clic par des « juges » embauchés par Facebook. Le fondateur Mark Zuckerberg a communiqué sa décision sur le net dans un long post sur son profil Fb, déclarant la guerre à « l’hate-speech » (le discours de haine), ce nouveau concept fondé sur une expression de novlangue utilisée par les bien-pensants pour faire taire toutes critiques et débats s‘opposant à la pensée unique mondialiste :
« Un des projets les plus importants sur lequel j’ai travaillé ces deux dernières années est l’institution d’un Conseil de supervision indépendant (sic), auquel peuvent faire appel les utilisateurs pour connaître quels contenus peuvent être admis dans nos services. » «
« La liberté d’expression est un droit fondamental, continue Zuckerberg. Facebook essaye de donner une voix aux personnes, qu’elles puissent se connecter, partager des idées et des expériences et se comprendre l’une l’autre. La liberté d’expression est souveraine, mais il y a des moments où les contenus peuvent être en contradiction avec l’authenticité, la sécurité, la vie privée, et la dignité. Certaines formes de liberté de parole peuvent mettre en danger la possibilité d’autres personnes à pouvoir s’exprimer librement. Donc il faut trouver un équilibre. »
En clair, c’est le « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » du célèbre révolutionnaire, coupeur de têtes, Antoine Léon de Saint-Just, réactualisé par l’américain Zuckerberg. Avec toujours un même objectif : interdire, par la guillotine hier, par la censure et la relégation sociale, voire l’emprisonnement pour déviance politique, aux opposants à l’idéologie progressiste et ultra-libérale d’avoir droit de cité et de citer !
Cet équilibre, si subjectif et dictatorial, va donc être trouvé par cour « indépendante » constituée de 11 membres, qui devraient arriver jusqu’à quarante, qui pourront rester en fonction pour un maximum de 9 ans. Leurs noms, bien entendu, seront inconnus du grand public mais pas de l’informaticien-milliardaire Zuckerberg, cet agent du mondialisme.
Ce seront eux, les juges-censeurs de Facebook.
Après avoir lancé cet été, sa « monnaie » Libra, cette crypto-monnaie qui devrait débutée dès 2020, et rendre superflues les banques, le plan de Zuckerberg se montre toujours plus global et totalitaire, dans le but de contrôler totalement nos vies et notre pensée !
Francesca de Villasmundo
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