Julien Assange dérange l’establishment mondialiste. L’Équateur lui ayant retiré son asile politique, la police britannique est venue arrêter le fondateur de Wikileaks dans l’ambassade le 11 avril dernier. Il vient ce 1er mai d’être condamné par la justice britannique à 50 semaines de prison pour violation de ses conditions de liberté provisoire après s’être réfugié pendant sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres.

En 2012, il avait en effet obtenu l’asile dans cette ambassade et ainsi évité de se présenter à la justice britannique et d’être extradé vers la Suède, où il était accusé de viol, dossier classé depuis par la justice suédoise. Car pour le père de Wikileaks, une extradition vers la Suède l’aurait sans aucun doute conduit aux États-Unis. Outre-Atlantique, l’Australien fait l’objet d’une accusation pénale pour espionnage et divulgation de documents militaires et diplomatiques confidentiels. Il a en effet relayé les informations récupérées par Chelsea Manning en 2010 sur les guerres des États-Unis en Irak et en Afghanistan.

Le 2 mai, Julien Assange a comparu devant le tribunal de Southwark, à Londres, pour une autre audience, cette fois consacrée à la demande de Washington de l’extrader vers les États-Unis, où il est accusé de « piratage informatique ». Le lanceur d’alerte a refusé son extradition : « Je ne veux pas me soumettre à une extradition pour un travail de journalisme qui a récolté de nombreuses récompenses et protégé beaucoup de gens», a déclaré l’Australien de 47 ans par vidéoconférence depuis la prison de Belmarsh où il est détenu depuis le 11 avril.

Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, mandaté par le Conseil des droits de l’Homme, a qualifié la condamnation de Julien Assange par le tribunal britannique de « disproportionnée » et se dit « profondément préoccupé ».

Pour l’avocate de Julian Assange, Jennifer Robinson, son arrestation a créé « un dangereux précédent » pour « les journalistes » dans le monde.

Francesca de Villasmundo

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