Le premier ministre, Édouard Philippe, a profité de cet événement pour annoncer hier soir, une future loi destinée à réguler les contenus sur les réseaux sociaux afin de combattre « l’antisémitisme » « sur tous les fronts, y compris celui d’Internet et des réseaux sociaux. L’État de droit a vocation à s’appliquer partout ». Il a assuré travailler à des états généraux du numérique en vue d’une révision avant l’été de la loi de 2004 pour la confiance en l’économie numérique, afin de mieux répondre à ces problématiques. Toujours à propos de la haine en ligne, Édouard Philippe a dit sa volonté que s’engage « une réflexion sur une fermeture rapide des sites » sur lesquels prolifèrent les propos haineux. « Mais le combat éternel, c’est celui de l’éducation », a insisté le locataire de Matignon.
— zetan zetroll (@zetanod) 12 février 2019
Ce contrôle des contenus sur les réseaux sociaux et internet s’apparente à une véritable censure dictée par l’État : ce dernier aura toute latitude pour statuer sur ce qui est ‘correct’ ou ‘incorrect’. Censure politiquement orientée, elle vise en premier lieu les ‘populismes’ et mouvements identitaires…
Comparable aux lois régissant l’accès à internet dans les dictatures communistes telle la Chine où la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux est punie de 7 ans de prison, cette loi de répression en préparation piétine les libertés d’opinion et d’expression tout spécialement dans le champ politique.
La France c’est la Corée du Nord en marche…
— Will (@KingWill_fr) 12 février 2019
Encore une loi liberticide étonnant venant de ce gouvernement de barbouze après il vont pleuré quand il iront trop loin et que les français les dégageront pic.twitter.com/QEM697GSBC
— lericleux (@EricTaleux) 12 février 2019
Francesca de Villasmundo
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