Il paraît que ce lundi 17 octobre les drapeaux de France et de Navarre seront en berne. Dans les écoles, les professeurs sont invités à organiser un temps d’échange avec leurs classes.

À quoi veut-on rendre hommage exactement ? Qu’a fait Samuel Paty de beau ou de bon, dont le souvenir mériterait d’être pieusement conservé et transmis aux générations futures ? Ah, il a montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Honnêtement, quel est l’intérêt de cette démarche ? Le monde devient-il meilleur parce qu’on a dessiné avec une plume dans les fesses (je n’invente pas) celui qu’une bonne partie de l’humanité regarde, à tort ou à raison, comme un prophète, comme le prophète ? Les élèves qui ont assisté à cette séance ont-ils appris quoi que ce soit d’utile ? Que Samuel Paty ait trouvé quelqu’un d’encore plus bête que lui, c’est triste mais c’est la vie.

D’ailleurs comment sont supposés se comporter les musulmans ce jour-là pendant qu’on les montrera du doigt ? Il faudra qu’ils fassent profil bas, sous peine d’être accusés d’approuver les assassinats. Ah, le piège est bien ficelé ! Gare à l’élève courageux qui dirait haut et fort qu’il n’a rien à faire de Samuel Paty ! Il est peu probable qu’on lui permette d’invoquer pour sa défense le prétendu droit au blasphème.

Enfin, qui est derrière cet hommage ? Toujours les mêmes parasites, qui fabriquent, dans leurs loges et dans leurs synagogues, les valeurs de la république, c’est-à-dire, en bon français (celui de Jean-Jacques Rousseau), la religion civile. Car il s’agit bien d’une religion, avec son clergé, ses martyrs. Que cherchent-ils, ces parasites (les mêmes d’ailleurs qui ont fait venir des millions de musulmans dans notre pays, et qui nous prêchent à longueur d’année l’antiracisme), que cherchent-ils sinon à verser de l’huile sur le feu ? Ah ils aimeraient bien qu’il y ait d’autres assassinats, d’autres attentats ! Régner par le chaos, c’est leur devise.

Nous ne sommes pas Charlie, nous ne le serons jamais ! Le 16 octobre, comme tous les cœurs français, nous nous souviendrons, avec une profonde affliction, de la reine Marie-Antoinette, décapitée elle aussi, non par un fanatique venu de l’autre bout du monde, mais de la main du bourreau. Si Dieu voulait qu’un jour les Français redeviennent maîtres chez eux, c’est pour cette reine infortunée qu’on mettrait les drapeaux en berne le 16 octobre.

Jules Putois

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