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Catho d’Angers : un diffamateur d’extrême gauche condamné

Les écoles privées d’état (c’est-à-dire les écoles « catholiques » qui se sont soumises à la République suite à la Loi Debré 1959) sont prises en tenailles entre le besoin d’argent et les fourches caudines du commissariat politique. Elles se sentent souvent obligé d’aller plus loin que les écoles publiques d’état dans la soumission. Bien sûr, quand parfois elles se souviennent de leur mission première et essaient d’aller en ce sens, c’est le coup de crosse de la marâtre à bonnet phrygien.

Un professeur de la Catho d’Angers a ainsi été condamné le 4 octobre pour injure publique. Agé de 63 ans, il était poursuivi par le recteur de l’établissement suite à des propos haineux tenus à 37 de ses collègues et retraités, mais aussi à la Conférence des évêques et au pape François, par voie de messagerie électronique.

L’objet du débit étant un dessin cathophobe du dessinateur d’extrême gauche Jean Cabu(t), publié en 1972 dans Charlie Hebdo et représentant le Christ avec le titre « Jésus revient » et derrière lui, une caricature d’Hitler lançant dans un bulle : « Moi aussi ». Dessin lamentable de ce vieil has-been qui, et c’est là le vrai comique, a été tué non pas par les beaufs, les fachos ou les cathos, mais par deux petits beurs qu’il défendait dans ses dessins… Question humour, Dieu, c’est quand même insurpassable…

Mais revenons à nos moutons, pardons, à notre blaireau. Mobile de cet envoi impromptu de crobard désépoqué ? Une volonté de dénoncer « la dérive intégriste de l’Université catholique de l’Ouest ». Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et porte-parole de la Manif pour tous, avait en effet été invité à donner une conférence. Le prof gauchiste n’a pas supporté cette invitation… dans une université catholique. Le tribunal correctionnel a condamné l’enseignant à 1 500 € d’amende avec sursis, et ce malgré les fraternelles recommandations du procureur Adrien Luneau, qui avait soutenu la relaxe, au motif que ce message était « un débat interne à l’UCO sur la direction prise par l’établissement », diffusé dans « une communication à des enseignants et anciens enseignants ». Il a été contredit par le tribunal correctionnel qui a condamné l’enseignant à 1 500 € d’amende avec sursis. Les magistrats ont considéré que le recteur avait été « assimilé à Hitler» et que le texte contenait «des références historiques pour le moins péjoratives». Le tribunal considère surtout que l’entre soi a été rompu avec les envois au pape et à l’ambassadeur du Vatican. « Cette diffusion, nonobstant la qualité du destinataire, suffit à conférer un caractère public aux injures y figurant. ». Contacté, l’avocat xanthoderme du professeur, Me Paul Cao réfléchit à la possibilité de faire appel.

Notons que le journal Ouest France, qui se prétend d’esprit « catholique » (mais plutôt, si on en croit ce site, du genre « Evangile selon Saint Marx »…) donne tout de suite ses préférences :

« Il voulait ainsi démontrer le glissement idéologique de l’établissement, dont les positions se sont, selon lui, raidies en plein débat sur le mariage pour tous, avec l’invitation de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et porte-parole de la Manif pour tous. Une conférence où des étudiants avaient été malmenés par un service d’ordre musclé. Transféré par un des destinataires, le courriel a fini dans la boîte électronique du recteur. Qui a déposé plainte le 19 août 2016. « C’est une vaste plaisanterie, s’insurgeait, à l’audience du 4 septembre, l’enseignant. Le recteur a dit que l’Université devait devenir un lieu d’évangélisation et nous a invités à y participer. »

Cette affaire n’est pas sans rappeler la campagne de diffamation contre le Lycée Gerson (Paris-XVI) en septembre 2014, établissement privé d’état visé notamment par le torchon pédo-marxiste Libération pour avoir voulu enseigner le magistère catholique dans une école catholique suite à l’invitation d’Alliance Vita, visant à lutter contre le génocide des enfants à naître (par contre une invitation du lobby des avorteurs du Planning Familial ne pose aucun problème). La République est une implacable tyrannie qui ne tolère aucune parole divergente, car comme le disait Louis-Antoine de Saint-Just : « La République, c’est la destruction de tout ce qui s’oppose à elle ». Pas étonnant d’ailleurs de voir Saint-Just honoré sur un site prétendant lutter contre l’extrême droite (en réalité, ficher les résistants en vue de liquidation)… C’est pourquoi il faut se débarrasser de la République en bloc et ne pas y laisser nos petits…

Hristo XIEP

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