Le Prix Dan David est remis par la Fondation du même nom dont le siège est à l’université de Tel Aviv. Créé en 2002, ce Prix Dan David a pour but d’encourager « la recherche innovante et interdisciplinaire qui traverse les frontières et les paradigmes traditionnels ».
Chaque année sont décernés trois prix d’un montant d’un million de dollars chacun à des personnalités ou des institutions qui œuvrent à une vision « progressiste » de l’humanité.
On retrouve parmi les précédents lauréats des professeurs et des artistes, mais aussi des gens comme Al Gore, Tony Blair ou Karl Schwab, le fondateur du World Economic Forum de Davos.
Cette année 2016, parmi les trois lauréats devait figurer Catherine Hall, professeur à l’University College de Londres (UCL). A priori, Catherine Hall avait tout pour plaire à cette Fondation Dan David aux idées mondialistes : féministe engagée et professeur d’université, elle devait recevoir le prix pour son « impact sur l’histoire sociale, en tant que pionnière de l’histoire du genre, de la race et de l’esclavage »,
Mais à la surprise générale, Catherine Hall a refusé le prix Dan David et la récompense d’un million de dollars qui l’accompagne.
Car Catherine Hall est aussi proche du Comité britannique pour les universités en Palestine (BRICUP) qui soutient le boycott d’Israël.
Un communiqué du BRICUP affirme que la décision de Catherine Hall avait été renforcée par l’attitude du professeur de l’université Hébraïque David Shulman, qui a choisi récemment de donner les 750 000 shekels (178 000 euros) qu’il avait gagné pour son prix Israël à l’association Taayush, une organisation non gouvernementale israélienne qui travaille avec les Palestiniens en Cisjordanie. Il avait gagné le prix pour son travail sur les langues et la culture indiennes.
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