Dans le contexte des émeutes ethniques qui ravagent le coeur de la France, une intéressante carte des individus recensés islamistes dangereux en île-de-France est parue. « Entre 15 000 et 16 000 hommes, femmes et mineurs, sont aujourd’hui enregistrés au sein du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). » Cette carte aurait été dressée à partir d’une base de données nationale, créée au mois de mars 2015 par un décret non rendu public, et qui recense les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire. « Ce sont des données confidentielles, conservées sous le sceau du secret, et qui permettent depuis peu d’établir une carte précise de la radicalisation en France. » Selon le Parti de la France.
Le vendredi 10 février 2017 le Conseil constitutionnel a rendu la liberté à l’apologie du terrorisme
Au vu des émeutes ethniques qui ravagent l’île de France depuis 10 jours et qui gagnent au-delà des départements de la ceinture parisienne, -puisque cette nuit du 13 au 14 février elles se sont encore étendues-, il est particulièrement intéressant de savoir que ces hordes déferlantes qui s’apprêtent à voter pour Macron comme elles ont voté pour Hollande, sont très probablement agitées, non seulement par les gangsters de la drogue et petites frappes des « quartiers », mais aussi par les barbus des mouvements djihadistes dont Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, ne voyait que sympathique courant religieux lorsqu’il avait déclaré le 5 août 2014 sur RTL: « Ce n’est pas un délit de prôner le Djihad. » Une opinion à laquelle le Conseil Constitutionnel a d’ailleurs donné raison, vendredi 10 février 2017, puisqu’il a estimé que la consultation d’un site Internet faisant l’apologie du terrorisme islamique ne doit pas conduire en prison, ceci au nom de la sacro-sainte liberté d’opinion et de la Déclaration des Droits de l’homme de 1789, liberté qui est refusée par ailleurs aux défenseurs de la vie face à l’obligation légale de la défense de l’avortement prôner par le pouvoir de mort socialiste qui sévit actuellement en France. Pour le Conseil constitutionnel la consultation d’un site terroriste islamique n’est qu’une « démarche intellectuelle. »
Une démarche intellectuelle qui a déjà conduit à la mort des centaines de personnes en France et qui en a touché des milliers. Aujourd’hui l’Islam est donc le garant des institutions de la République puisqu’il a pris le pouvoir dans l’une des plus hautes instances juridiques françaises. Les agents connus du terrorisme islamique font donc parti d’un fichier secret, pour ne surtout stigmatiser personne, mais qui a fuité :
Au mois de novembre dernier, 5 325 « radicalisés » domiciliés à Paris ou dans les sept autres départements franciliens figuraient dans ce fichier : 4 030 d’entre eux font l’objet d’un suivi plus soutenu. (…) Ces personnes ont été identifiées, notamment après l’exploitation des appels téléphoniques adressés par des particuliers à la plate-forme de signalement du Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR).
Les informations de terrain collectées au sein des états-majors de sécurité (EMS) mis en place dans chaque département et les données opérationnelles fournies par les services en charge de la lutte antiterroristes, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le Service central de renseignement territorial (SCRT), la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et du renseignement parisien (DRPP), ont permis de « cibler » les profils les plus inquiétants.
« Ces personnes ont été inscrites dans ce fichier après une évaluation réalisée par un groupe départemental, regroupant tous les services de police et de renseignement et présidé par les préfets de zones de défense ou de départements, détaille un haut fonctionnaire. Ce groupe se réunit toutes les semaines ou tous les quinze jours afin de se prononcer sur chaque nouveau cas détecté et faire le point sur ceux déjà enregistrés. »
Cette évaluation est, notamment, réalisée en tenant compte des indicateurs de basculement dans la radicalisation tels qu’un comportement de rupture avec l’environnement familial, un changement d’apparence physique ou vestimentaire ou une pratique religieuse hyper ritualisée.
Par ailleurs, en fonction de la « dangerosité » des personnes figurant dans ce fichier, il est décidé d’un suivi spécifique. « Sur les 15 000 à 16 000 radicalisés au niveau national, entre 3 000 et 4 000 sont considérés comme les plus dangereux et sont suivis spécifiquement par la DGSI, poursuit la même source. 11 500 font l’objet d’une prise en compte par le renseignement territorial et les 500 restant sont mis en veille, car considérés comme n’étant plus dangereux. » En Ile-de-France, sur les 5 325 inscrits, 4 030 font l’objet d’une prise en compte active par les services antiterroristes.
Ce même fichier recense également huit métiers dits à « risque » pour lesquels les radicalisés ainsi recensés sont soit employés sur des « sites sensibles » ou au contact d’un large public.
En Ile-de-France, au regard de la densité du maillage du réseau des transports en commun, c’est dans ce secteur d’activité que le nombre de personnes inscrites au FSPRT est le plus important. Juste derrière arrivent les métiers de la sécurité privée puis, dans une moindre mesure, les administrations publiques, comme la santé et l’éducation. (Source d’origine: Thérèse Zrihen-Dvir).
Ainsi la France est bien gardée au niveau des transports en commun, des services de Sécurité, et des administrations publiques… Il n’y a qu’à voir le Conseil constitutionnel qui a déjà, sévi sur la Côte d’Azur au moment de l’attentat de Nice pour protéger les marqueurs islamistes du burkini…
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emiliedefresne@medias-presse.info
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