Caroline Parmentier, ex-rédactrice en chef de Présent jusqu’en 2018, et désormais députée RN, a inauguré un buste de Simone Veil, instigatrice de la loi sur l’avortement, à Béthune, avec le maire et le sénateur.
Le Salon Beige, qui a débusqué l’information, s’étonne : « quel est l’intérêt de se réjouir d’avoir 89 députés RN, si c’est pour faire comme la gauche ?
Caroline Parmentier, rédactrice en chef du quotidien catholique Présent jusqu’à fin 2018, est aujourd’hui un député RN, qui se fait photographier devant l’inauguration du buste de Simone Veil à Béthune. Simone Veil est non seulement l’instigatrice de la loi sur l’avortement mais aussi du regroupement familial. C’est cela que le RN applaudit ?« .
En 2018, quand elle était encore à Présent, elle comparait l’avortement à un génocide : » Après avoir ‘génocidé’ les enfants français à raison de 200 000 par an, on doit maintenant les remplacer à tour de bras par les migrants », propos que la gauche lui a rappelé sur les réseaux sociaux fin juin 2022.
Peut-être a-t-elle cherché à faire oublier ses écrits passés ? Tout en se mettant au diapason de la ligne du RN, désormais incarnée par Jean-Philippe Tanguy, transfuge de chez Nicolas Dupont Aignan qui défilait en 2018, justement, à la gay Pride. Ou à se conformer à une certaine notabilisation, qui coïncide avec un retournement de veste intégral – sans grand risque politique, puisqu’au RN l’on n’existe que par la volonté de Marine le Pen et du quarteron politique libertaire qui l’entoure, et que les électeurs votent comme un seul homme pour le piquet avec l’étiquette RN qu’on leur présente.
Pour qui sonne le glas ?
En tant que rédactrice en chef de Présent Caroline Parmentier a aussi participé à détourner un peu plus les lecteurs du journal catholique en perte de vitesse – lorsque éclate l’affaire de l’école hors contrat l’Angélus en juillet 2017, contrairement aux habitudes, Présent enquête et à charge, en omettant de préciser que l’un de ses témoins majeurs est une proche de Caroline Parmentier.
Ce qui a participé au torrent médiatique contre l’abbé Spinoza, en charge de l’école – finalement ce dernier n’a été condamné que pour travail dissimulé, une grande partie des accusations relayées ou non par Présent n’ont pas été confirmés par l’enquête et le procès. A notre connaissance, malgré une lettre ouverte d’un abonné historique de Présent, ni le journal, ni Caroline Parmentier ne se sont excusés pour leur « coup » médiatique raté qui a consisté à hurler avec les loups contre une école catholique libre.
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