Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu le droit à la pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent de Caroline Guillemot-Fourest. Mais le résultat vaut l’attente et notre petite pingouine (oui, le guillemot est un alcidé, comme le pingouin et le macareux) s’est surpassée le 1er mai sur les ondes de BFM-TV.
Replaçons les choses dans leur contexte. Lors du 1er mai, les milices auxiliaires du régime se livrent à leurs habituels saccages. Plusieurs cocktails molotov furent lancés à l’encontre des forces de l’ordre, notamment contre les Compagnies Républicaines de Sécurité. L’un d’eux s’est retrouvé « en flamme ». Le bilan fut lourd : 6 blessés, dont deux graves.
Commentaire remplis de compassion de notre Fourest Gump : « L’image d’un CRS en feu à ce stade de la campagne on pourrait s’en passer ». Pour rester dans la littérature, Caroline Chérie nous joue Quel amour d’enfant (et il y a de la Giselle de Gerville chez Caro, pas seulement sur le côté capricieuse et menteuse). Bon, je sais que pour elle, un homme, ça doit mourir, mais c’est toujours intéressant de voir de temps à autre la gauche nous montrer son vrai visage.
On ne peut pas dire par ailleurs que ces images ait provoqué l’indignation des lecteurs de prompteurs, pourtant bien contents d’avoir des policiers lors des meetings lorsque certains militants juste titre exaspérés viennent leur faire un commentaire de texte.
En tout ca, on peut tirer trois conclusions :
– On nous disloque les organes intercruraux avec la prétendue « violence d’extrême droite », mais le jour où la dite extrême droite se livrera à ce genre de choses, Gibraltar gagnera un match.
– Quand on voit le manque de compassion quand on voit nos pauvres pandores se faire rosser, on comprend pourquoi on est dirigé par des guignols…
– Vilaine, vilaine, vilaine Caroline !
Hristo XIEP
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