Au sein de la maison, en famille, nous essayons de pratiquer la Charité par la patience et la bonté, le pardon, et l’encouragement au bien mais regardons aussi autour de nous. Apprenons à nos petits l’amour du prochain. Sachons rendre service aux personnes de notre entourage qui souffrent ; que ce soient des personnes âgées, des petits orphelins, des mamans esseulées ou en deuil d’enfants, des malades ou des familles éprouvées financièrement ou psychologiquement. Prenons de notre temps et de notre tranquillité familiale pour leur donner un peu de chaleur et de joie. Cela demande toujours un sacrifice, mais la Charité nécessite ce sacrifice. Parfois notre devoir d’état est un petit rempart à notre générosité à l’extérieur, mais avouons-le, nous arrivons tout de même à nous accorder quelques moments de loisirs…que nous pouvons sacrifier ! Nos petits enfants sauront se priver de l’exclusivité de leur maman, si nous leur expliquons que par amour du Christ, nous pensons aussi à ces personnes dans la peine. Ils apprendront eux aussi, par notre exemple, à se donner. Bien sûr, la Charité commence par nos personnes proches, mais souffrir quelques dérangements familiaux au profit d’un prochain plus malheureux ne ruine pas l’équilibre familial, tant que l’on garde la mesure.
Demandons aux enfants de visiter une voisine esseulée, de lui emmener un dessin, une médaille, de lui proposer de venir à la maison, de partager un déjeuner familial, sachons ouvrir grand nos portes à ceux qui y frappent, que notre accueil soit chaleureux et convivial. A Noël, ou à Pâques, tentons de ne pas laisser dans la solitude notre prochain.
L’aumône est une belle occasion de pratiquer la Charité, et même lorsque nous ne sommes pas certains de la bonne utilisation de la monnaie ! Les enfants, en nous voyant donner, et en apprenant à s’approcher des misères humaines, apprendront à aimer tous les hommes, puisque images de Dieu, même si leurs apparences sont parfois sales et rebutantes. Prions pour ces âmes que la Providence a placées sur notre route, et n’oublions pas, lorsque l’occasion se présente, de leur glisser un mot sur le Bon Dieu.
Les personnes handicapées et difformes impressionnent toujours les enfants, à nous de savoir leur montrer que le corps n’a pas si grande importance, et que l’âme seule est belle aux yeux de Dieu. Un petit enfant autiste ou trisomique a le cœur bien plus pur que le nôtre et les enfants avec leur simplicité touchante vous affirmeront : « Il a vraiment de la chance, il pourra aller droit au Ciel !»
Autre réflexion, les enfants connaissent la décadence du monde, et pourraient alors, si nous n’en prenons pas garde, développer un esprit totalement négatif et haineux, en critiquant sans cesse les faits et gestes de nos contemporains. Comment développer ainsi leur esprit missionnaire ? Apprenons leur à voir le prochain sous le regard de Dieu, qui les aime et veut leur bonheur éternel, distinguons le pécheur du péché, donnons-leur l’amour de l’autre .Et pour cela, à nous de faire taire notre langue et nos critiques ouvertes…
Une belle chanson à apprendre en famille :
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