« Je pense que l’Église doit présenter ses excuses aux personnes gays qu’elle a offensées comme l’a dit récemment le cardinal Marx »
a précisé François en revenant d’Arménie.
Le cardinal Marx avait, en effet, affirmé quelques jours plutôt, lors d’une conférence tenue au Trinity Collège de Dublin :
« L’histoire des homosexuels dans notre société a été très négative, parce que nous avons fait beaucoup pour les marginaliser. Voilà pourquoi, comme Église et comme société nous devons dire pardon, pardon. Nous devons respecter les décisions des personnes. Nous devons les respecter et je l’ai dis lors du premier Synode sur la famille. Certains étaient resté choqués. Mais je crois que c’est normal. On ne peut pas affirmer qu’une relation entre un homme et un autre homme lorsqu’ils sont fidèles ne représente rien, qu’elle n’a pas de valeur. De toute façon, l’État doit régler la relation entre homosexuels et nous comme Église nous ne pouvons pas avoir une position contraire. »
Ces propos scandaleux en faveur de la reconnaissance des relations homosexuelles et hostiles à la ferme condamnation que l’Église catholique a toujours tenu par rapport à l’homosexualité active ont fait réagir le cardinal sud-africain, archevêque de Durban :
« Que Dieu nous aide ! La prochaine fois nous devrons demander pardon pour avoir enseigné que l’adultère est un péché! Le politiquement correct est la plus grande hérésie d’aujourd’hui! »
Propos sans ambiguïtés qui rappellent que l’homosexualité est un péché. Mgr Napier est pourtant connu pour être parmi les prélats progressistes. Certainement la culture africaine, très hostile à l’homosexualité, et le bons sens naturel de peuples moins matérialistes et hédonistes que les occidentaux sont pour beaucoup dans sa prise de position énergique.
En revanche, tous ces propos bienveillants, de la part des plus hautes autorités de l’Église, envers les relations contre-nature, témoignent que le lobby gay est toujours puissant au Vatican malgré l’action du pape Benoît XVI dont il est question dans son livre-testament qui sortira en septembre et dont un journaliste italien a révélé quelques passages : Benoit XVI « admet avoir été au courant de la présence d’un « lobby gay » au Vatican, composé de trois ou quatre personnes et (qu’) il affirme avoir réussi à dissoudre ce groupe de pouvoir : information, continue le journaliste, qu’on n’avait jamais sue. »
A-t-il vraiment dissout ce pouvoir ? On peut sérieusement en douter tant le pape François et le Vatican sont acquis à la cause homosexualiste !
Francesca de Villasmundo
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