Suzan Komen née en 1942 dans l’Illinois aux Etats-Unis mourut prématurément d’un cancer du sein à l’âge de trente ans. Sa sœur, Mme Nancy Brinker, fit le serment de consacrer sa vie à lutter contre cette maladie redoutable. En 1982, elle fonda une association à but non-lucratif du nom de Komen. Cette organisation caritative devint de très loin la plus importante de toute l’Amérique, brassant jusqu’à 150 milliards de dollars (120 milliards d’euros) recueillis par divers dons, aides et subventions au fil du temps.
Komen propose ses services dans 50 pays et elle repose sur 100.000 volontaires impliqués dans l’ensemble des réseaux répartis dans 124 centres internationaux. Par exemple elle initie les femmes à l’autopalpation afin de les sensibiliser sur la question du cancer du sein. Elle fait gratuitement des mammographies ; guide les patientes dans leurs démarches ; est impliquée dans la recherche et les traitements. Son Téléthon se nomme Race for the cure (La course pour le traitement). Il est international. Chaque année, il rapporte toujours plus de 400 millions de dollars (300 millions d’euros) soit cinq fois plus que le Téléthon.
Or en 2012, Komen a subi une chute de 22 % des dons, soit 128 millions de dollars par rapport à l’année précédente. La direction a annoncé qu’en raison de la désaffection massive des volontaires, elle devait renoncer à la moitié de ses trois jours du Race for the cure. Le nombre des mammographies a diminué d’un petit quart. Elle perd actuellement des millions de dollars et des milliers de commanditaires. A cela il y a trois raisons principales.
– Komen avait décidé de subventionner à hauteur de 700.000 dollars (575.000 euros) une organisation colossale intitulée Planned Parenthood dont le rôle principal est de faire la promotion de la contraception et de l’avortement par tous les moyens. Elle gère ainsi en Amérique 820 avortoirs et pratique environ 400.000 avortements soit le double de ceux qui sont effectués en France. Evidemment, les opposants à l’avortement ont protesté. Le prétexte donné à cette subvention était que cette somme devait servir à dépister par mammographie le cancer du sein dans les dispensaires de contraception de Parenthood. Devant la levée de bouclier des défenseurs de la vie, Komen a pris ses distances pendant trois jours. Mais en raison de la cyber-intimidation faite par les lobbies de l’avortement il maintiendra son point de vue. Mal lui en prit. En effet, Parenthood n’a pas d’appareils de dépistages mais en outre il n’est pas autorisé à pratiquer les actes radiologiques de mammographie. C’était un comble.
– Mais un autre élément majeur a joué. Ce sont les révélations de toutes les études venant de Chine, des Indes, du Bengladesh, de l’Amérique elle-même. Celles-ci établissent le rapport direct entre l’avortement el le cancer du sein. Les Américains à la différence des Français par exemple sont au courant de ce que le politiquement correct nous cache. A quoi cela servait-il de donner les moyens de dépister des cancers du sein à une organisation dont l’action aboutissait précisément à l’émergence des dits-cancers ?
– Enfin accessoirement, Suzan Brinker qui dirigeait la fondation se versait des salaires annuel à 500.000 US $. Elle a été obligée de quitter son poste et de le céder à une adjointe.
La conclusion nous est donné par un proverbe américain : « When you dance with the devil, the devil don’t change… the devil changes you ». Si vous dansez avec le diable, celui-ci ne change pas…C’est le diable qui vous change.
On peut se poser une question équivalente en France avec l’AFM -Téléthon qui tout en essayant de soigner les myopathes s’acharne à dépister in utero la maladie notamment par la recherche génétique ; le tout aboutissant à éliminer les enfants myopathes dans le sein de leur mère.
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