Canada- La militante pro-vie Mary Wagner a passé Noël en prison. Elle avait été arrêtée le 8 décembre, ainsi qu’une autre militante pro-vie. Leur crime ? Elles sont entrées avec des roses à la main dans un centre pratiquant l’avortement et ont parlé avec des femmes enceintes en essayant de les persuader de donner la vie à l’enfant qu’elles portent en leur ventre.
Lors d’une audience, vendredi dernier, Mary Wagner avait demandé d’être remise en liberté pour Noël, s’engageant à revenir pour son procès.
Au juge Howard Chisvin, de la Cour de justice de l’Ontario, elle avait expliqué calmement : « J’ai simplement essayé de défendre les enfants à naître. »
Mais le juge a refusé de mettre fin à la détention préventive. Sauf si Mary Wagner payait une caution de 500 dollars et s’engageait à rester à l’écart de toute clinique ou centre pratiquant l’avortement.
Mary Wagner n’a pas voulu se soumettre à ces conditions et restera donc en prison jusqu’au jugement.
Linda Gibbons, qui a déjà passé 11 ans en prison pour son témoignage pro-vie à l’extérieur des centres d’avortement de Toronto, a également systématiquement refusé de signer des conditions qui la forcent à rester à l’écart des centres d’avortement.
Catholique fervente, Mary Wagner a elle déjà passé au total quatre ans et huit mois derrière les barreaux pour ses tentatives pacifiques de sauver les bébés à naître de l’avortement.
Dans une lettre écrite prison et adressée à ses partisans, Mary Wagner raconte qu’elle a assisté à la messe le matin du jour où elle a été arrêtée, en la solennité de la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie.
La prochaine comparution de Mary Wagner devant le tribunal est prévue le 4 janvier 2018.
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