Elle est en passe de remporter la victoire lors des futures élections législatives italiennes qui auront lieu le 25 septembre prochain et de porter son mouvement identitaire et souverainiste Fratelli d’Italia au pouvoir : Giorgia Meloni. Ce serait la première femme qui accèderait au poste de Premier ministre en Italie. Cela devrait faire le bonheur des féministes. Que nenni !
Les chiennes de garde, et leurs consorts, du féminisme nihiliste sont de sortie contre elle. Toutes les attaques sont possibles contre cette droite honnie par la bien-pensance et par le parti du progressisme avorteur et lgbtqi++++. D’abord ils ont crié au danger du retour du fascisme, puis à l’alarme de la banqueroute, -déjà-là à cause des folles politiques financières, banquières, économiques et énergétiques de l’UE et des gouvernements européistes italiens qui se succèdent-, maintenant à la fin du droit à l’avortement si Meloni arrivait au pouvoir. La Gauche italienne s’est dite très inquiète de la percée de Giorgia Meloni :
« Le droit de ne pas avorter est déjà garanti pour toutes et derrière cette gigantesque rhétorique de réassurance, en réalité, Frères d’Italie met en place des politiques contre les femmes. »
Il est vrai que Giorgia Meloni souhaiterait limiter l’avortement mais elle n’envisage pas pour l’instant d’y mettre fin. Lors d’un rassemblement à Gênes, elle a expliqué qu’elle serait sa politique en la matière :
« Nous voulons donner le droit aux femmes qui pensent que l’avortement est le seul choix qu’elles ont, de faire un choix différent. Nous ne retirons pas un droit mais nous en ajoutons ».
« Je ne veux pas abolir la loi 194 sur l’avortement, je ne veux pas la changer, je veux l’appliquer. Cela signifie aussi donner de l’espace à la prévention ».
Sur ce point, elle a donné l’exemple des femmes qui choisissent d’avorter pour des raisons économiques. Le message est clair :
« Nous ne voulons pas réduire les droits, mais les élargir ».
L’objectif de FdI est d’offrir une alternative : en plus du droit d’avorter, le droit de ne pas avorter. Si la tête de Fratelli d’Italia avance précautionneusement sur ce thème de l’avortement, parmi les candidats portant l’étiquette Frères d’Italie, se trouvent des militants de mouvements pro-vie telle Maria Rachele Ruiu, ancienne référente nationale du mouvement Pro Vita. Une raison pour souhaiter l’arrivée au pouvoir en Italie de Fratelli d’Italia.
Francesca de Villasmundo
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