Les agences de notation Standard & Poor’s et Moody’s mettent en cause l’incurie de la politique et de la gestion de l’État-PS. Les socialistes crient : « Supprimons les agences de notation ! »
On sait que les avis des agences de notation ne font que s’ajouter à ceux de la Cour des comptes et de la Commission européenne. La fièvre fiscaliste s’étend et met en jeu la santé d’une économie malade : les socialistes crient : « Supprimons les thermomètres ! » C’est la maladie socialiste de l’égalité par la surenchère fiscaliste pour tous !
L’incompétence, l’impuissance et l’amateurisme de l’État-PS ont voulu mettre en œuvre le principe de « l’égalisation à marche forcée » du système de l’Éducation nationale socialiste. La (le) ministre féministe de l’éducation nationale socialiste, a indiqué à propos de la notation des élèves (mots relayés par l’Express) : « Quant à la polémique sur les notes,[…] la question n‘est pas de les supprimer mais de « rendre l‘évaluation intéressante pour l‘élève » et lui « transmettre le désir d‘apprendre, de progresser. On aura toujours besoin d‘un indicateur. » Mais Belkacem s’est bien gardée de préciser lequel. »
On lit sur le net : « Au collège Guillaume-Budé de Paris, pour les classes de 6 ème et de 5ème, l‘établissement utilise depuis quatre ans un système de couleurs qui valorise les compétences. Pas une tocade de néobobos, un vrai projet pédagogique ! Pour évaluer le travail des élèves, les enseignants de Guillaume-Budé ont « choisi des couleurs« . Quand « tout est acquis« , du vert foncé. Quand il reste « des fragilités, des hésitations« , du vert clair. Quand l‘essentiel « n‘est pas acquis« , de l‘orange. Et quand « toutes les réponses sont là mais fausses« , du rouge. Puis, deux couleurs ont complété le tableau : du gris pour un élève absent. Du bleu pour une copie qu‘on ne peut pas évaluer« .
Coluche nous avait raconté cette histoire du chauffeur de bus sud-africain qui assurait le ramassage scolaire. Devant les cris et les disputes incessantes des élèves, ce chauffeur de bus avisé a décrété : « Il n’y a plus de noirs, il n’y a plus de blancs ! Vous êtes tous bleus. Maintenant, les bleus clairs, à l’avant et les bleus foncés, à l’arrière ! » On sait que l’éducation nationale socialiste veut faire de l’école de la république socialiste un système de socialisation intellectuelle et morale citoyenne des enfants, selon un modèle « socialisateur » digne de l’État-PS, inspiré du type de l’éducation politique du système soviétique.
L’égalitarisme abstrait des élèves doit refuser le classement selon le mérite qui créerait une sorte de hiérarchie injuste, la rémunération des efforts des élites scolaires étant objectivée sous forme de notes. Une classe organisée selon un système de concurrence scolaire sur la base d’une hiérarchie injuste ne ferait que créer des sentiments de frustration fondés sur des inégalités sociales. D’où la lutte idéologique à l’origine de la longue, scandaleuse et dramatique histoire de la mystification des « ABCD de l’égalité« . C’est pourquoi le culte de l’égalitarisme à l’école primaire restera à l’état d’intention pour la promotion de l’égalité sociale.
Il en résulte que l’égalitarisme va à l’encontre de l’autorité du maître et de l’autorité publique. Belkacem ne peut manquer de rencontrer une opposition des familles et des parents d’élèves si, à des fins d’égalitarisme, elle entreprend de supprimer les bourses au mérite et le culte de l’effort pour apprendre, et transformer ainsi les élèves en assistés du modèle « socialisateur » de l’éducation soviétique.
La notion d’élite est honnie par les idéologues de la médiocrité de l’État-PS. La notion d’élite a touché à la noblesse, puis à la bourgeoisie, qui symbolisent historiquement les « oppresseurs du peuple de gauche ».
Les valeurs de la grande Révolution française représentaient les espoirs de l’égalitarisme de l’idéal de « l’esprit petit-bourgeois ». Depuis, l’exigence d’égalité sociale sous la forme de l’égalitarisme de la propagande socialo-populiste est constamment reprise, sur le mode incantatoire, par la rhétorique des idéologues de la médiocrité de l’État-PS. On lit, dans l’Encyclopædia Universalis ©, que « les cahiers de doléances, en 1789, sont constellés de réclamations qui portent sur l’égalité des droits, des peines, des biens, sur « l’admissibilité« du tiers état à tous les emplois civils, militaires, ecclésiastiques, sur « l’admission« de l’ensemble des citoyens, sans distinction, à tous les offices, charges et dignités.
« L’abolition des privilèges et la distribution des grades suivant les mérites et les services constituent des revendications quasi unanimes. La Révolution visait l’égale répartition du bonheur entre les citoyens. Elle voulait réduire entre eux les écarts… restreindre l’inégalité des possessions qui avilit les hommes en excitant leur jalousie, bannir de l’État et l’opulence et la misère« .
Avec la tyrannie idéologique de l’État-PS, la notion socialo-populiste abstraite de justice sociale a pris une coloration singulièrement politique, croyant pouvoir inscrire la mission de François Hollande dans l’Esprit de la Révolution. Comme l’inégalité sociale est mauvaise en elle-même, elle doit céder la place à l’exigence d’égalité et au culte abstrait de l’égalitarisme de « l’esprit petit-bourgeois d’inspiration socialo-populiste ».
Il en résulte que l’égalitarisme pathologique de l’État-Providence « pour tous », qui justifie l’existence de la république socialiste, est en faveur de la suppression des notes pour inventer le « bac pour tous« .
Quoi qu’il en soit, on lit dans la presse que « l‘évaluation et son éventuelle réforme continue d‘agiter le monde de l’éducation… L’Express réagit au rapport du CSP : « les notes ne sont que la traduction simpliste d‘une réflexion plus ambitieuse sur l‘évaluation des élèves : que savent réellement les élèves ? Qu‘ont-ils acquis ? Comment ces acquis sont-ils mesurés ? ». Et de conclure : « Si l‘on veut prendre cette proposition au sérieux, voyons les choses en grand : plus de notes au bac, plus de dossier scolaire à l‘entrée en seconde, plus de notes dans l‘enseignement supérieur, plus de classement de sortie à l‘ENA, et des concours d‘entrée aux grandes écoles remplacés par des oraux « bienveillants« . Vive la méthode Cambadélis !
Selon Mediapart, le premier secrétaire du Parti socialiste a obtenu en 1987 un doctorat sans avoir le moindre diplôme universitaire. Selon un article du Point, le 17/09/2014, © Joël Saget/AFP, Cambadélis aurait fabriqué un faux diplôme universitaire pour pouvoir s’inscrire en thèse à Jussieu. Mediapart publie des extraits d’un livre de son journaliste Laurent Mauduit… qui règle son compte à une génération de cadres socialistes, passés par le syndicalisme étudiant, avant de faire carrière au PS et révèle que le premier secrétaire du PS a « usurpé ses diplômes »… Cambadélis a dirigé l’Unef et la Mnef, la mutuelle étudiante dissoute en 2000, après avoir été au cœur d’un scandale de financement du Parti socialiste. Cambadélis a été condamné par deux fois dans cette affaire, en 2000, puis en 2006, rappelle Mediapart.
Selon Laurent Mauduit, Cambadélis s’est fabriqué de toutes pièces un parcours universitaire lui permettant de soutenir une thèse « très médiocre », alors qu’il n’avait pas le moindre diplôme. « Très médiocre« , selon le journaliste, cette thèse, datant de 1987, est « grossière dans sa démonstration, reprenant sans distance ni nuances les analyses frustes, caricaturales et sectaires (d’un membre de l’OCI) dirigeant de l’union départementale de FO sur le corporatisme« . Laurent Mauduit affirme que « Cambadélis a fabriqué un faux diplôme universitaire à en-tête de l’université du Mans pour pouvoir s’inscrire à Jussieu et choisir comme directeur de thèse (un) membre de l’OCI qui, selon des témoins, assure à l’administration de l’université que Cambadélis lui a bien présenté les pièces nécessaires à son inscription en doctorat. Une procédure totalement irrégulière et dont les mêmes témoins assurent qu’elle n’est « jamais arrivée avant ni depuis. »
« Cette onction universitaire, Cambadélis en avait besoin, selon Mediapart, pour grimper les échelons du PS« . Mauduit estime que cette histoire « en dit long sur le sentiment d’impunité des élus, de gauche comme de droite« . Cambadélis dément, affirmant à l’Agence France-Presse que « c’est du très grand n’importe quoi ».
Selon Patrick Kovarik de l’Agence France-Presse, Cambadélis est accusé d’avoir triché pour obtenir son doctorat et il aurait usurpé ses diplômes universitaires. Selon Mediapart, « l’ancien dirigeant du syndicat étudiant UNEF s’est tout simplement inscrit en doctorat alors qu’il n’avait aucun diplôme antérieur – licence, maîtrise ou DEA – le lui permettant« .
Comme on le sait, le DEA suit un cursus universitaire plus ou moins laxiste selon les régions. Mais pour pouvoir s’inscrire en DEA, il faut obtenir une équivalence des diplômes universitaires, ce qui signifie qu’il faut avoir obtenu et validé ces diplômes universitaires. Cambadélis a cru pouvoir faire « la transparence sur mon DEA et mon doctorat le 18 septembre 2014 : Dispense de maîtrise (de diplôme universitaire) le 03 mai 1983 (les bienfaits élitistes des années Mitterrand) ; Attestation de diplôme de DEA le 03 décembre 1984 ; Rapport en vue de la soutenance de thèse le 28 mai 1985 ; PV de soutenance de thèse le 26 juin 1985. »
Patrick Kovarik se demande : « Comment a-t-il fait ? Il aurait d’abord fabriqué un faux diplôme, un DU (Diplôme Universitaire), qui n’a pas de portée nationale, avant de bénéficier de l’aide d’un membre de l’OCI, le mouvement trotskiste dont faisait partie Cambadélis« . Et ce, sans compter les opportunités et les amitiés pour un militant jeune socialiste et activiste de l’UNEF des années Mitterrand. Selon Laurent Mauduit, « ce genre de procédé n‘était jamais arrivé avant, ni depuis« . Comme le précise Mediapart, « Cambadélis est très discret sur ce diplôme (très mystérieux vis-à-vis de la référence à la morale universitaire) qu’il a tant convoité« .
Si les inégalités sont fondamentalement mauvaises et doivent sûrement être combattues, il n’y a rien de réel dans l’égalitarisme pathologique du socialisme « de parole », incapable d’agir pour la suppression des inégalités. C’est pourquoi, en réalité, l’idéologie des « ABCD de l’égalité » de la république socialiste est le cheval de Troie de la propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT à l’école, selon le dogme des idéologues de l’État-PS, qui doit pouvoir remplacer « l’égalisation à marche forcée » du système de l’Éducation nationale socialiste, résultat de l’incompétence, de l’impuissance et de l’amateurisme de l’État-PS !
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