A Calais, dans le campement sauvage surnommé The New Jungle, les immigrés ont mis en place des boutiques, des lieux de culte (des mosquées mais aussi une église), des salles de classe et même une discothèque avec des lumières disco et de la bière pas chère. Le bidonville est un village autonome mais aussi une zone de non-droit, sorte d’enclave immigrée en territoire français.
Ici ils reçoivent des repas et des vêtements offerts par des organismes de bienfaisance et des particuliers désireux d’aider les « réfugiés ». Une bibliothèque, appelée Jungle Books a aussi été mise en place pour prêter des livres. Des endroits sont aussi prévus pour recharger les smartphones pour surfer sur le net.
Dans la soirée, les immigrés se dirigent vers les restaurants et les cafés du camp où certaines âmes entreprenantes font un commerce florissant. Puis les fêtards se rendent à la boîte de nuit du camp où on vend de la bière à un prix défiant toute concurrence.
« Les gens viennent ici pour danser, boire une bière et essayer de se sentir comme s’ils étaient de retour dans leur propre pays. », déclare la nigériane Zimako qui gère le nightclub.
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