« Nous avons décidé de nous rendre. J’espère qu’ils ne vont pas nous tuer« , c’est en ces termes que le général Godefroid Niyombare s’est exprimé aux médias sonnant ainsi le glas de l’espoir que tout un peuple et une partie de l’armée avait eu en lui.
Conséquence de cela, de nombreuses arrestations parmi ses fidèles dont Cyrille Ndayirukiye, le numéro deux du mouvement. « Ils sont vivants« , a-ajouté un gradé de la police burundaise, affirmant qu’il n’y aurait pas de bavure. Outre lui, il y a aussi le commissaire de police Venon Ndabaneze, le porte parole des putschistes qui a d’ailleurs confirmé leur reddition : « Nous avons décidé de nous rendre. Nous avons déposé les armes. Nous avons appelé le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Défense pour leur dire que nous n’avions plus d’armes« , avait-il affirmé par téléphone. Ce commissaire a été arrêté en compagnie de Cyrille Ndayirukiye, qui avait annoncé la veille l’échec du coup d’État, et d’un troisième responsable. Le journaliste de l’AFP est resté en ligne pendant l’arrestation des trois hommes qui étaient en vie quand ils ont été ligotés par des soldats et policiers fidèles au président Nkurunziza. Puis le téléphone a été découvert et la communication coupée.
Avant sa fuite, le général Ndabaneze a eu le temps de raconter que les putschistes s’étaient séparés en différents groupes pendant la nuit. « Nous avons décidé de nous cacher pour attendre l’aube et de nous rendre pour ne pas être tués« , a-t-il expliqué, ajoutant avoir redouté des exécutions sommaires nocturnes.
Concernant l’actuel président, les informations font état qu’il serait rentré à Bujumbura après avoir été bloqué en Tanzanie.
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