Dis-moi qui t’aime je te dirai qui tu es…

La Commission européenne pistonne Macron : de Juncker à Mogherini, l’UE est devenue un fan du «bobo-chic » des banques. Tous unis derrière Macron est leur mot d’ordre.

Les technocrates et dirigeants bruxellois se sont réveillés heureux ce matin après le premier tour des élections présidentielles françaises et s’empressent de donner quelques consignes de votes aux électeurs français. De nombreux responsables politiques siégeant à Bruxelles ont tenu à féliciter le jeune candidat du système.

Le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a twitté le soutien de Juncker à Emmanuel :

« .@JunckerEU a félicité @EmmanuelMacron pour son résultat au premier tour et lui a souhaité bon courage pour la suite. #Presidentielle2017 . » 

Il a exprimé pareillement sa propre joie :

«Nous ne participons pas à la campagne pour les présidentielles françaises mais c’est évident que le choix maintenant est entre qui défend la construction européenne et qui veut la démanteler.»

Federica Mogherini, la haute représentante de l’UE pour la politique étrangère, a elle aussi salué la performance du jeune loup de Hollande :

« Voir les drapeaux de la France et de l’UE saluant le résultat d’Emmanuel Macron montre l’espoir et l’avenir de notre génération ».

Le Français Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit pour l’UE, a surfé sur la même vague pro-Macron sur Twitter :

« Patriote et européen, je ferai confiance le 7 mai à Emmanuel Macron. La France doit rester européenne ! »

Les marchés, et quoi de plus normal, ont eux-aussi clamé leur soutien au banquier des Rockefeller. Pour Nicolas Forest, le Responsable de la gestion obligataire chez Candriam Investors Group,

«la victoire probable d’Emmanuel Macron éloigne les perspectives d’éclatement de l’Europe. Quelques semaines après les élections hollandaises, et avant les législatives anglaises, ces résultats sont donc une réponse aux craintes de populisme. » Et ajout-t-il « La victoire potentielle d’Emmanuel Macron est en effet perçu comme la victoire de l’Europe. Alors que 8 des 11 candidats voulaient renégocier les traités européens, Emmanuel Macron est le candidat le plus favorable à la construction européenne et devrait s’avérera un négociateur avisé face au Brexit. C’est aussi la victoire du libéralisme. »

Si c’est les mondialistes de Bruxelles qui le disent, nous les croyons bien volontiers.

Et puisqu’une victoire de Macron signifierait aussi la victoire de l’Union européenne et du libéralisme-libertaire accouplé au socialisme-mondialiste, il est bien normal que l’autre candidat de l’Europe technocratique actuelle, François Fillon, appelle à voter pour son double socialiste, et pas uniquement pour faire barrage à la « peste brune. »

Ces électeurs de droite, sympathisants du Front National, qui ont voté pourtant pour le candidat républicain en pensant qu’il ferait barrage à Macron sont vraiment trahis sur toute la ligne !

Comme quoi le vote utile est inutile. Et la trahison de ses propres convictions ne rapporte jamais gros !

Francesca de Villasmundo

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