Men Having Babies,  littéralement hommes qui ont des enfants, le salon de la GPA, a eu lieu à Bruxelles ce week-end,  7 et 8 novembre 2020. Durant ce marché aux enfants, adaptation occidentale contemporaine des foires aux esclaves passées et toujours fréquentes dans le monde musulman et africain, les duos couples homosexuels, exclusivement des hommes riches qui planifient des enfants « de substitution»,  pourront rencontrer, virtuellement grâce au coronavirus, les opérateurs du secteur et choisir leurs femmes enceintes à travers de véritables catalogues.

 « MHB, peut-on lire sur le site dédié à l’événement, s’associe à nouveau avec plusieurs partenaires européens pour offrir des conseils impartiaux sur la maternité de substitution aux États-Unis et au Canada, des conseils médicaux et budgétaires approfondis, et une opportunité de connaître, d’évaluer et de se connecter avec un large éventail d’agences de maternité de substitution, la FIV cliniques, cabinets d’avocats et autres prestataires. (…) »

Les organisateurs de cette Foire aux Enfants à Bruxelles, véritable chaîne d’entreprises pour la production d’enfants pour tous les goûts, couleurs, couples et envies de tous âges et appétits,  « s’adaptent aux nouvelles directives pour la santé publique, en continuant à soutenir les parents homosexuels dans le monde ». Ils se sont donc mis à la page du confinement et de la crise sanitaire, en proposant « plutôt une conférence et une exposition virtuelles élaborées utilisant la plate-forme spécialisée REMO qui permet des présentations générales, des séances en petits groupes, des «tables» d’exposition et une interaction efficace. » Et MHB de se féliciter que ce système virtuel d’une maternité tout aussi « virtuelle » fera qu’« il serait néanmoins beaucoup plus facile pour les parents d’intention d’autres régions du continent de se joindre à nous cette fois ».  

Le programme « comprend des sessions interactives avec des experts médicaux, juridiques et financiers ainsi que des conseils pratiques spécifiquement adaptés aux hommes homosexuels européens. » Parmi les intervenants, majoritairement américains et canadiens, on trouve, outre des propriétaires de cliniques et médecins spécialisés, une longue série d’experts financiers, de psychologues, de témoins de toutes sortes de tous les pays du monde. La foire, après tout, est organisée pour les hommes gays aisés qui programment des enfants « de substitution » en parcourant les catalogues de femmes fournissant des utérus à louer, et des ovules « performants ». Des femmes qui, même en seulement 5 minutes, peuvent être certifiées-habilitées à devenir mères porteuses et, ainsi, être incorporées au plus grand marché d’esclaves en ligne.

Début d’automne, c’était à Paris que se tenait un tel marché faisant la promotion de l’esclavage des femmes et des enfants en Europe. Intitulé en novlangue Désir d’enfants, c’est-à-dire en langage normal « foire du désir d’avoir / d’acheter des enfants », cette « exposition » parisienne à s’est tenue à l’Espace Champerret les 5 et 6 septembre derniers. Alors que la GPA est interdite en France, les duos homosexuels pouvaient acheter à Paris, via des « maisons de production » qui ont présenté leurs juments (femmes en âge de procréer), résultats possibles (variété d’ovules et gamètes masculines) et le degré de fiabilité et de réussite du produit fini, l’enfant de leur choix et selon leurs désirs. Les fabricants et experts du Canada, des États-Unis, d’Ukraine et d’Espagne ont eu le plus de succès dans ce marché aux esclaves moderne, où les femmes et les enfants sont vendus au plus offrant.

Dans ces marché aux enfants, la « marchandise » est acheté dans des « packages », qui comprennent une série de services : soutien psychologique, assistance juridique, fourniture d’ovules et même de sperme (si nécessaire), mère porteuse, vols et hôtels dans les pays identifiés où il est décidé que la naissance aura lieu. Le prix fluctue beaucoup et va de 95 mille euros à 165 mille euros.

Le Brussels Men Having Babies, ainsi que les autres événements de cette nature, ne sont pas pour tout le monde : il est clair qu’ils ne s’adressent qu’aux couples homosexuels aisés souhaitant acheter un ou plusieurs enfants. « Le programme offre des conseils sur l’utilisation des ressources en ligne, des ateliers mensuels et des groupes de soutien pour nos membres, ainsi que de nouvelles opportunités d’économies significatives associées au processus de maternité de substitution ».

Le monde occidental est confronté à la reprise à grande échelle de l’esclavage des femmes et des enfants, la violation flagrante de tous les aspects de la nature et dignité humaines. Alors que l’esclavage antique, passé, révolu, à déchainer les violences inouïes du mouvement d’extrême-gauche Black Lives Matter, ce nouvel esclavage, protégé par une sentimentalité pro-gay, ne scandalise aucun des bien-pensants de l’establishment politique, médiatique, hollywoodien, bien au contraire ils le vantent comme un nouvel acquis du progrès sociétal.  Les écrits, essais et revues « scientifiques » justifiant, appréciant et exaltant « l’éthique » de la gestation pour autrui, dans la tentative très claire de promouvoir une libéralisation et une légalisation progressives, se multiplient comme des lapins.

A Bruxelles, cette foire aux esclaves nouvelle génération a été d’autant plus tolérée, non seulement par les bureaux institutionnels européens silencieux, mais aussi par le gouvernement du Royaume de Belgique, dont le nouveau vice-premier ministre est « Petra » De Sutter, premier ministre transgenre de l’histoire européenne et déjà promoteur très déterminé de la libéralisation- légalisation de la GPA pour les 47 pays du Conseil de l’Europe (COE). Si en 2016, le COE a rejeté toutes les formes de gestation pour autrui, à l’avenir, vu la propagande Lgbt en cours, le COE pourrait être bien plus conciliant envers la Gaystapo.

Francesca de Villasmundo

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