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Bruxelles – Des milliers de manifestants contre le Pacte de Marrakech

Ce dimanche 16 décembre se tenait une grande manifestation contre le Pacte mondial pour les migrations mis en place par l’ONU. Cette « Marche contre le Pacte de Marrakech » avait d’abord été interdite par les autorités socialistes de Bruxelles. Mais les organisateurs avaient introduit un recours en extrême urgence auprès du Conseil d’Etat et obtenu gain de cause. Cependant, les autorités bruxelloises, contraintes de permettre cette manifestation, avaient encore tenté de la limiter, en décrétant que le rassemblement serait statique, et confiné au rond-point Schuman, près des institutions européennes (fermées et vides le dimanche) et réduit à l’horaire 13h-14h.

C’était sans compter sur la nécessité de s’adapter à la réalité d’une foule arrivant en nombre par les trains d’Anvers, de Gand, de Bruges, etc. Vers 11h00, des centaines de personnes patientaient déjà devant la gare centrale. A 11h30, la police a bien dû se résoudre à organiser un cortège des manifestants, à partir de la gare centrale jusqu’au rond-point Schuman. Le temps de s’ébranler et les manifestants étaient déjà plus de cinq mille tandis qu’il en arrivait encore et toujours.

C’est donc bien une véritable marche qui a traversé les grandes artères de Bruxelles. Les manifestants étaient très majoritairement flamands, à l’image des organisateurs (le mouvement Schield en Vrienden, les Jeunes du Vlaams Belang, les mouvements étudiants KVHV et NSV, le Voorpost,…). De nombreux élus du Vlaams Belang étaient présents, Filip De Winter en tête. Le mouvement belge francophone Nation était également bien représenté. On y a vu aussi une délégation de Pegida Pays-Bas. Et la France était représentée par Alain Escada, président de Civitas. Le public était composé de beaucoup de jeunes. Et l’ambiance était très animée. Toute la marche fut rythmée par des slogans (« On est chez nous », « Notre peuple d’abord », « Rats de gauches, fichez le camp » (en néerlandais, la formule rime et claque), et des appels à la démission du Premier ministre…). Des pétards et des fumigènes ajoutaient à l’atmosphère militante.

Vers 12h40, cette foule a surgi sur le rond-point Schuman et en a pris possession, le débordant de toutes parts. Tandis que la foule prenait place, des chants flamands étaient lancés au micro et repris par de nombreux participants. Puis à nouveau, comme un rugissement, « Notre peuple d’abord » et « On est chez nous ». Ensuite ont commencé les discours.

Les journalistes des médias dominants ont été refroidis par l’accueil qui leur fut réservé.

Au bout d’une heure, de plus en plus nombreux, les manifestants ont refusé d’être parqué sur un espace trop petit. Certains des manifestants ont voulu se diriger vers la Commission européenne. Quelques heurts ont opposé police et manifestants. Une autopompe est intervenue.

Les manifestants ont ensuite repris leur marche vers le parc du Cinquantenaire.

 

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