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Bruno Gollnisch de retour de Chine commente l’actualité

Gollnisch en chine

Les échecs du gouvernement, Hollande en chute, les prétendus « ghetos », les affaires de pédophilie dans le clergé et dans l’éducation nationale, la désinformation ciblée, le journalisme délinquant, attentat de Lahore contre les chrétiens, etc… Puis son voyage en Chine.

Bruno Gollnisch était en Chine du 17 au 26 mars, répondant à l’invitation de la Fondation culturelle Chine Europe et de Fondation de la promotion de la paix sur la route de la soie

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« Je n’ai pas pour habitude de donner des leçons de démocratie libérale à chacun de mes voyages comme le font habituellement les représentants du Parlement européen » précise Bruno Gollnisch. « Même en désaccord, je préfère dialoguer et d’ailleurs,  si la Chine n’est pas conforme dans son mode de fonctionnement politique avec notre modèle occidental, la situation n’a rien à voir avec celle d’il y a cinquante ans. J’étais un invité et non un otage c’est pourquoi je n’ai tout de même pas manqué d’interroger Meng Jianzhu sur les catholiques chinois fidèles au pape, sur la distinction nécessaire entre eux et ceux qui utilisent  la religion à des fins subversives, voire terroristes, comme le font certains islamistes. »

« Mon franc-parler sur cette question sensible  a visiblement surpris, mais  il m’a assuré  que la Chine avait  changé et que la liberté de culte était  rétablie(photo ci contre, Bruno Gollnisch de dos discutant avec Meng Jianzhu lors d’une réunion). Certes, j’ai constaté par moi même que les temples bouddhistes  étaient très fréquentés;  il en était de même de la cathédrale de Pékin où je me suis aussi rendu de ma propre initiative, j’y ai vu pareillement la ferveur des croyants. Ces deux monuments avaient été fermés pendant laRévolution culturelle, le premier avait même été détruit par les gardes rouges, avant d’être reconstruit à l’identique il y a quelques années, le second avait été transformé en hangar avant d’être rendu au culte catholique. »

 « Dans nos discussions au ministère des Affaires étrangères avec Cheng Guoping et des responsables chinois (voir la photo ci-contre, Bruno Gollnisch  au sein de la délégation  accueillie au ministère par Cheng Guoping), et à la lumière de ma seule boussole en politique étrangère, à savoir les intérêts de la France,j’ai donné mon sentiment sincère. Notamment qu’il  n’était pas une  mauvaise chose  quel’assomption de la Chine sur la scène internationale puisse faire contrepoids à la superpuissance unique  des Etats-Unis,  dont la direction est trop souvent au service desintérêts mondialistes ».

« Je milite pour un monde multipolaire  et  je suis content à ce titre que la Russie, la Chine, l’Inde et d’autres s’affirment comme des puissances renaissantes ou en devenir,  capables d’avoir une politique indépendante et souveraine. Je puis vous dire que ce langage tenu par un élu national, membre d’une formation politique dont l’importance n’échappe pas à nos interlocuteurs, est parfaitement audible, respecté et apprécié. De la même façon le refus des patriotes français de l’inféodation de la France  à l’atlantisme nous vaut une certaine estime. » « Chinois   avec lesquels », souligne encore Bruno Gollnisch, « nous partageons encore l’analyse selon laquelle l’Occident dominé par Washington a une lourde part de responsabilité dans l’éclosion du  terrorisme djihadiste du fait de la déstabilisation des régimes laïques des  pays arabes. »

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