Dans les rangs socialistes, on essaie de minimiser les résultats du Front à Brignoles. Mais la réaction qui mérite quand même la palme d’or est celle de notre premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Tenant à minimiser les résultats, il n’a pas hésité à déclarer : « Brignoles, ce n’est pas la France ». Phrase totalement surréaliste et maladroite venant d’un homme politique qui gouverne la France. Les habitants du canton de Brignoles seront contents de savoir qu’ils ne font plus partie de la France parce qu’ils ont voté FN et tant pis pour les autres qui ont voté UMP. Le gouvernement ne s’intéresse pas à eux et ne les écoutera pas. Voilà ce qu’est la démocratie à la mode française. Vous n’avez pas la liberté de voter pour qui vous voulez sinon on vous le fera payer. C’est exactement ce qu’illustrent les propos de Jean-Marc Ayrault. Brignoles semble être devenu infréquentable telle une ville atteinte de la peste. Mathieu Géniole ne dit pas autre chose dans un article du Nouvel Obs : « Le résultat de cette complète ignorance est simple : vos villes dirigées par un maire FN seront totalement abandonnées par l’État, et vous n’aurez plus que vos larmes pour pleurer lorsqu’une catastrophe s’y abattra. Regardez bien ce qui se passe à Orange, où règne depuis des années le délicieux Jacques Bompard : le premier régiment de cavalerie, implanté dans la ville depuis 50 ans, va fermer. Une situation catastrophique pour Orange qui perd là une ressource économique fondamentale. Eh bien, chers habitants d’Orange, je suis au regret de vous annoncer qu’à Paris, personne n’est au courant de cette histoire. Tout le monde s’en fout, et vous l’avez bien cherché : démerdez-vous avec votre maire, il va surement trouver une solution miracle. Vous vouliez du FN, vous l’avez. Et maintenant, foutez-nous la paix ! Voilà ce qui vous attend avec l’élection de maires issus du Front national : l’abandon d’une commune par l’État. »
Voilà ce qu’est cette République qui est censée rassembler les Français…certains ne sont pas dignes de son attention. Aujourd’hui, il y a Brignoles et la France. Cette ville est devenue un peu comme le village des irréductibles d’Astérix et Obélix. Le front républicain n’a pas marché alors on en crée un autre. Ce n’est pas avec ce genre de phrases et de mentalités que les choses vont s’arranger. C’est ignorer que le français n’aime pas qu’on se moque de lui et qu’on lui dicte ce qu’il doit faire. Un tel mépris ne peut qu’engendrer plus de colère. Soit Brignoles n’est plus en France mais faites attention que ce ne soit plus que l’Elysée et Paris qui demain soient en France !
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