En France, la femme du préfet était appelée « préfète », la femme du président, « présidente », la femme du banquier, banquière, un dernier titre que Brigitte Macron devrait bientôt mériter dans un pays devenu le 51ème État des USA. 

Les députés sont outrés par les prétentions des Macron! Se voyant interdire les emplois familiaux suite au projet de loi sur la moralisation de la vie publique, ils s’étonnent que Brigitte Macron puisse bénéficier d’un statut particulier budgété, ce qui est contraire aux traditions françaises. Essaierait-on de transférer des mœurs américaines dans les mœurs françaises ? Malgré ses postures de petit Jupiter, Macron semble davantage se considérer comme le 51ème gouverneur des États-unis plutôt que comme le chef d’une grande nation souveraine.

Le gouverneur Macron rabaisse la langue française au niveau d’un patois…

En pleine campagne présidentielle le Jupiter en herbe croisait sa main sur son cœur à la façon américaine quand retentissait la Marseillaise, depuis lors il ne cesse d’étaler sa maîtrise de la langue anglaise devant un parterre de journalistes médusés comme s’il s’agissait d’une prouesse, alors que ce n’est rien d’autre que rabaisser la langue française au niveau d’un patois de province. Car, verrait-on Vladimir Poutine s’exprimer à une tribune officielle autrement qu’en russe, même en Allemagne, alors qu’il parle couramment l’allemand ? Ou bien Donald Trump s’exprimer en français ? Même chose pour Teresa May ou Angela Merkel etc. A chaque fois que pour se faire comprendre du monde Macron s’exprime en anglais, il plante un coin pour faire éclater la culture française qui brille encore aux quatre coins du monde malgré ceux qui voudraient que la terre entière ne parle qu’une seule et même langue pour édifier leur nouvelle tour de Babel, sans frontières ni nations.

Un statut pour Junon ?

Et maintenant, c’est la femme du Président qui n’est plus appelée autrement que « première dame » quand ce n’est pas carrément « first lady »! Et cela se bornerait aux formes si une charte pour codifier le rôle de l’épouse du Président n’était pas en préparation pour lui attribuer officiellement, en même temps que ce titre américain, les fonds publics qui vont avec. Elle bénéficierait, en effet, d’une enveloppe sur les fonds de l’État, et d’un staff de collaborateurs, comme si elle avait été élue elle-même. Tous ces privilèges afin de pouvoir mener ses violons d’Ingres au frais des Français, sans leur demander si ceux-la leur conviennent. Un statut qui lui confèrerait un rôle bien supérieur à celui des collaborateurs parlementaires qui eux ne sont que les employés du député, fussent-ils membres de leurs familles. Car les députés tirent leur légitimité de leur élection et doivent agir, théoriquement,  en fonction de leurs engagements. Foin de tout cela pour Junon, la femme de Jupiter, à qui un budget serait alloué afin qu’elle exerce du haut de son Olympe le fait du prince, ou plutôt de la princesse.

Brigitte Macron: clone made in USA 

Mais avant que Brigitte Macron n’accède à son statut de clone made in USA, il lui faudra passer sur le corps des parlementaires. Ce qui ne devrait pas lui être bien difficile! Que ne ferait pas Jupiter pour sa Junon ? N’a-t-il pas obtenu la peau du chef des Armées pour quelques deniers de plus ? Pourquoi pas celle des députés ? N’a-t-il pas une forte majorité de marcheurs sous ses foudres ? Que peut une opposition fantoche ? Elle peut toujours exprimer son mécontentement face à l’incohérence des emplois familiaux qui seront bientôt interdits au Palais Bourbon alors qu’ils sont créés à l’Elysée. Mais si les parlementaires peuvent encore exprimer leurs désaccords sur la suppression des emplois familiaux  concernant leurs collaborateurs parlementaires, les micros des médias dominants se ferment dés lors qu’il s’agit de comparer ces emplois familiaux avec celui du couple Macron! Et pourtant, entre les emplois familiaux des députés et celui de l’Élysée, il y a une nuance de taille: les collaborateurs des députés sont des employés au service de leurs employeurs élus, tandis que Mme Macron aurait un statut indépendant à l’instar d’une élue de haut rang, sans jamais être passée devant les électeurs.

Quand la banque mène la barque

Après qu’Emmanuel Macron en bon banquier, se soit vanté au cours de sa campagne électorale de pouvoir se payer des costards de milliardaires en reprochant à des chômeurs leurs tee-shirts, après avoir déclaré sa fierté d’être banquier de chez Rothschild comme s’il avait risqué sa vie pour la nation, après avoir dissimulé les millions de ses gains chez Rotschild, c’est maintenant à Madame d’engranger les dividendes….

Jusqu’à présent on reprochait aux élus de se voter de gras émoluments,  indemnités, et autres avantages en nature et en collaborateurs, désormais, grâce à la loi sur la transparence et la moralisation de la vie publique, les Français vont avoir en plus à leur charge, si la loi passe, les caprices de la compagne du Président de la République.

Emilie Defresne  emiliedefresne@medias-presse.info

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