A l’occasion de la parution de son livre de citations et d’aphorismes, « Répliques et piques », aux éditions de l’Archipel, Brigitte Bardot a donné une interview à Valeurs actuelles dans laquelle elle avoue s’être battue contre l’Algérie française, mais elle n’accepte pas aujourd’hui la France algérienne. Voici quelques extraits ci-dessous.
L’état de la France
« J’ai été élevée dans l’honneur, le patriotisme, l’amour et le respect de mon pays. Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnaient dans le monde entier, ça me déprime. Comme disait mon grand-père, il y a de quoi se les prendre et se les mordre ! »
A qui attribue-t-elle cette régression ?
« À la gauche. Elle déteste tout ce qui est luxueux, élégant, tout ce qui sort un peu de l’ordinaire ».
Sur le communautarisme
« Je ne peux plus les voir, les islamistes. Que pratiquement partout en France on voie des burqas, c’est inadmissible. Qu’ils se conduisent comme ils veulent dans leur pays d’origine, mais qu’ils ne nous imposent pas des coutumes, des pratiques, des discriminations d’un autre âge : la France, ce n’est pas ça. »
Les personnalités politiques qu’elle apprécie
« Marine Le Pen, je l’aime beaucoup et depuis longtemps ; mais aussi François Fillon. Je trouve que c’est un type bien ; j’ai été horrifiée par ce lynchage judiciaire et médiatique. Ce type a du courage et j’ai, comme vous le savez, beaucoup de respect pour cette vertu. »
L’union européenne
« Il faut en sortir. Bruxelles nous casse les burnes. »
L’état du cinéma français
« Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins et qui trouvent des excuses à leurs agresseurs. Il n’y a qu’à regarder la Cérémonie des César où de gentils zombies remercient papa-maman, leur concierge et leur chauffeur de taxi, tout en lançant l’incontournable appel à la fraternité humaine et à l’antiracisme. »
La culture française
« Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne. Je ne touche pas à la culture, à l’identité et aux coutumes des autres. Qu’on ne touche pas aux miennes. » Source
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !