Peu de gens le savent, mais la Bretagne a deux Monts Saint Michel – le plus connu, couronné par une abbaye et revendiqué, on ne sait pourquoi, par la Normandie – qui est, cela dit, bien contente de trouver les collectivités bretonnes pour financer les travaux permanents du Mont.
Et le mont Saint Michel de Braspart, qui n’est sommé, lui, que par une chapelle située pour ainsi dire au milieu des landes. Celui ci n’a pas encore été revendiqué par les Normands.
C’est lui qui est actuellement en flammes, le panache de fumée étant visible dès la sortie de Roscoff et de Cleder – le mont Saint Michel est un des points culminants de la Bretagne, pays dont les belles descentes sont plus connues que les montées – ou levers de coudes.
Des pompiers de toute la Bretagne et un avion sont mobilisés pour éteindre le feu d’une part – il fait plus de 38 degrés sur place – et éloigner les flammes de la chapelle, un temps cachée par les fumées. La commune de Brasparts subit aussi une pénurie d’eau du fait de la sécheresse. Des coupures d’eau ont eu lieu, le réservoir communal étant à sec.
Les photos publiées par la presse locale sont impressionnantes – le feu avance sur une ligne de 300 m et a déjà brûlé 10 hectares. La chapelle Saint Michel, lieu de pèlerinage, érigée en 1674 par la famille de Kermabon, est l’un des symboles des monts d’Arrée – d’en haut, par beau temps, la vue porte jusqu’à Roscoff.
D’autres pompiers bretons sont actuellement mobilisés en Gironde où 32.000 personnes ont été évacuées et plus de 15.000 hectares brûlés dans plusieurs deux, dont deux majeurs – l’un d’eux au moins serait de nature criminelle.
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