Joël Schmidt, historien, est l’auteur de nombreuses biographies.
La connaissance de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) est de nos jours le plus souvent réduite à ses célèbres et magistrales Oraisons funèbres qui peuvent être mises au rang des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française et comme le sommet de l’art oratoire.
Pourtant, l’œuvre de Bossuet, évêque de Meaux, est bien plus volumineuse. Ce travailleur acharné nous a laissé, outre les Oraisons funèbres, des Sermons sur toutes sortes de sujets, que ce soit sur Saint François ou sur L’éminente dignité des pauvres, ou encore Sur la mort. Il a aussi défendu avec pédagogie la religion catholique contre les schismes et les hérésies. Et il n’a pas manqué de contrer les protestants, les jansénistes et les quiétistes.
C’est que Bossuet impressionne. Il connaît la Bible par cœur. L’éclectisme de ses centres d’intérêts, la force de ses démonstrations, souvent imparables, et sa science des Ecritures, ont fait de ce prédicateur un homme craint et respecté du roi et des grands du royaume.
Cet évêque, cet écrivain, ce conducteur des âmes, est sur tous les fronts pour attester de la justesse de la foi catholique et romaine.
Bossuet, Joël Schmidt, éditions Salvator, 294 pages, 22 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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Si j’en crois « http://fr.wikipedia.org/wiki/Cotisations_sociales »,
« Les cotisations sociales correspondent donc à une part socialisée du salaire, c’est-à-dire collectée par des organismes appelés caisses afin d’être redistribuée. Les cotisants bénéficient en contrepartie d’une couverture partielle ou totale de frais divers, engendrés par l’un des grands « risques » que sont le chômage, la vieillesse, la famille, la maladie et les accidents du travail et maladies professionnelles. »
Je continue à voir la ponction, mais la couverture en contrepartie s' »évapore.
Je sais bien que lorsqu’un gouvernement socialiste ou assimilé est au pouvoir les spoliations sont monnaie courante, mais il semble qu’on puisse désormais se dégager de cette cotisation collectée par une organisme en position de monopole.
Appliquons la directive européenne 92/49/CEE qui a déjà été transposée en droit français (loi n° 94-5 du 4 janvier 1994, loi n° 94-678 du 8 aout 1994, loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001). Ces lois mettent les régimes de sécurité sociale maladie et retraite en concurrence avec les organismes d’assurance européens. Cela veut dire que le monopole de la sécurité sociale française n’existe plus et que les français sont libres de s’assurer auprès des assureurs européens.
Il n’y a aucune raison pour qu’il en aille autrement des cotisations dites « familiales ».
@ C.B.
J’admire votre optimisme.
Sur le fond vous avez parfaitement raison, nous sommes dans un système « d’assurance » donc les prestations devraient être fonction des besoins et non être inversement proportionnelles aux revenus, ceci est d’autant plus choquant que les cotisations sont déjà proportionnelles aux revenus donc pour résumer plus on paye moins on reçoit.
Généralisé ce système absurde ferait, par exemple, que votre assurance vous remboursera l’incendie de votre maison en fonction de votre revenu : plus vous aurez payé votre assurance moins vous êtes remboursé.
Un tel système ne peut fonctionner qu’avec une dictature.
L’effet secondaire qui va s’amplifier de façon rapide est que toutes les personnes les plus dynamiques vont quitter la France pour partir à l’étranger donc la création de richesse va s’en aller et il n’y aura plus rien à répartir aux gogos qui croient qu’il s’agit d’une mesure riche (l’impôt tue l’impôt cette règle fiscale signifie que lorsqu’un prélèvement est léger il rapporte beaucoup et lorsqu’il devient trop lourd les contribuables font tout pour ne pas le payer et la recette baisse et disparaît). Sans compter que le plafond en dessous duquel il y a encore des versements d’allocations ne va cesser de baisser pour que plus personne ne touche rien au bout de quelques années (grand classique fiscal).
Un exemple qui s’est produit en Suède il y a une trentaine d’années : Tous les revenus au dessus d’un certain montant étaient taxés à 100% voire 110% c’est à dire qu’au delà d’un certain montant vous deviez non seulement payer la totalité de ce que vous aviez gagné mais en plus il fallait prélever dans vos économies pour acquitter les impôts …
Résultat : la 1° année : rien (la force de l’inertie), la 2° année il commençait à être difficile de trouver des professionnels a partir du mois de septembre et la 3° année c’était devenu impossible, les personnes concernées préférant prendre des vacances plutôt que travailler pour « le roi de Prusse ».
Sur la forme : La fuite actuelle de la sécurité sociale fait l’objet d’une réaction très vive du gouvernement français qui a vu venir le danger et menace de sanctions financières et pénales lourdes notamment ceux qui feront de la publicité pour éviter les cotisations de sécurité sociales. Ceux qui s’engagent dans cette voie doivent s’attendre à payer procédure sur procédure et de subir des mesures arbitraires pour faire valoir leurs droits. Il va leur falloir des finances, du courage et de la patience. http://www.agipi.com/espace-public/consulter-nos-experts/sante/securite-sociale-et-complementaires-sante/regime-obligatoire-laffiliation-reste-la-regle
Cela ne veut pas dire qu’il faut baisser les bras mais il faut savoir d’avance ce qui va se passer pour s’y préparer et ne pas faire comme les maires qui refusaient le mariage homosexuel dans un premier temps et qui se sont alignés piteusement dans un second temps. Lorsque l’on prend une décision il faut prévoir ce que l’on fait si tout ne se déroule pas comme prévu et si l’on n’a pas les moyens de ses ambitions il est préférable de s’abstenir ou de trouver un autre angle d’attaque.
Oh quel scandale que de réduire les prestations sociales pour les riches…
Encore la faute aux immigrés!
Cet article frise dangereusement avec le racisme primaire.
Il n’y a pas de « prestations sociales pour les riches » mais des compensations au charges familiales pour tous (principe d’universalité) en exprimant la solidarité horizontale de ceux qui n’ont pas de charges de famille (ou peu) vers ceux qui en ont.
La Sécurité Sociale c’est un principe de cotisation que tout le monde verse pour, éventuellement, être bénéficiaire de prestations un jour, tant pour la maladie, la vieillesse, le handicap ou la charge d’enfants et cette Sécu a toujours fait consensus. Si on l’abandonne il y aura des assurances privées et cela favorisera les plus nantis.
François Hollande vient de poignarder un principe né du consensus de 1945 sans que cela profite en rien à des plus modestes et avec le risque d’opposer des gens qui cotisent et ne recevront plus rien à des gens qui recevront tout et que l’on montrera du doigt, bref d’opposer et de dresser les gens les uns contre les autres, ce que fait Hollande tout le temps. D’ailleurs, les opposants à la remise en cause de l’universalité des allocations familiales sont de tous horizons politiques et sociaux, du PC au FN, de la CGT à la CFTC. Et puis, tout seuil de revenus a vocation à être abaissé très vite et bientôt plus personne ou presque ne recevra d’allocations familiales et ce seront les sans-enfants bobos qui triompheront dans un pays vieillissant et qui n’aura plus d’enfants et des retraites plus payées…
Ecrit par quelqu’un qui n’est pas touché ni concerné et qui trouve que Hollande est décidément un homme sans scrupules et méprisable car, lui et Ségolène Royal, avaient environ dix-sept mille euros de revenus alors et de gros patrimoines et touchaient les allocations familiales qui leur ont été versées durant vingt-sept ans si mon calcul est juste !
C’est beau,c’est grand,c’est généreux la France… Mais essentiellement avec les étrangers !!!
Je ne suis pas d’accord avec vous. Je pense que cette mesure est plus juste que l’allocation non modulée. En plus, les immigrés n’ont pas droit à toutes les faveurs, au contraire, ils sont moins favorisés que les nationaux.