Les tractations plus ou moins secrètes pour la nomination des commissaires de la prochaine commission européenne qui entrera en fonction le 1/11/2019 ont déjà commencé. Les dirigeants et dans une moindre mesure, les membres des gouvernements, participent à ces négociations.
Chaque pays doit en nommer un. Mais, si le Royaume-Uni ne révoque pas l’article 50 qui prévoit sa sortie de l’UE, il sortira le 31/10/2019, soit la veille de l’entrée en fonction de la nouvelle commission.
Dans ces conditions, le nouveau premier ministre du Royaume-Uni, Boris JOHNSON, estime logique de ne pas nommer de commissaire pour cette nouvelle commission puisque, si tout va bien, son pays sera sorti la veille de l’UE.
Il a d’ors et déjà annoncé le 25 juillet dernier, à la Chambre des communes, qu’il ne nommera pas de commissaire à la commission européenne, ce qui confirme sa volonté de sortir de l’UE le 31/10/2019, « sans « si » et sans « mais », selon ses propres termes, c’est-à-dire qu’il y ait ou non un accord de sortie à cette date-là.
G. Paume
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