Ce lundi 18 février dernier, cet événement culturel de la Réinfosphère, mis sous le signe du rire, rire des médias au collier et politiquement corrects, a attiré une nombreuse assistance au théâtre du Gymnase Marie Bell (Paris Xe).
Trois journalistes qui ont tout spécialement manipulé l’information courant 2018 ont été récompensés par les bobards d’or 2019.
Dans la catégorie “Bobard classique”, le bobard revient à Clément Viktorovitch pour avoir répondu à Charlotte d’Ornellas dans une émission sur CNews « qu’il n’y avait pas d’immigration massive » !
Bizarrement, les débats sur « l’immigration massive » changent de tonalité quand on commence à déconstruire les Fake News et à demander des chiffres précis… @punchline @CNEWS pic.twitter.com/xjjvQSbcj8
— Clément Viktorovitch (@clemovitch) 21 septembre 2018
Dans la catégorie “Golden Bobards”, ce fut France 2, sa présidente Delphine Ernotte, celle qui veut chasser les mâles blancs hétérosexuels de plus de 50 ans du paysage médiatique français, et la journaliste Valérie Astruc, qui ont reçu le bobard d’or : pour avoir commenté une photo de Vladimir Poutine avec un tigre de « chasse au tigre… »… alors que, révèle les organisateurs de la Cérémonie, « le tigre qui apparaît en photo avec Poutine a été tranquillisé lors d’une visite du chef d’État, alors qu’il participait à une expédition dans la région de la Sibérie septentrionale pour observer les méthodes de surveillance des tigres à l’état sauvage utilisées par les chercheurs. »
Et dans la nouvelle catégorie d’actualité “Bobards Jaunes”, la fameuse récompense a été remise au très incompétent « expert » en mouvements sociaux, Sylvain Boulouque, qui a confondu dans une manifestation des gilets jaunes le drapeau de la Picardie avec « un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi. »
Cette 10e édition des Bobards d’or qui avait comme mot d’ordre « 10 ans que les journalistes se font corriger ! »… par le rire a tenu ses promesses. Mais les journalistes du système semblent « incorrigibles et en état de récidive permanente » a conclu Jean-Yves Le Gallou, le fondateur de cette cérémonie :
« Castigat ridendo mores : “elle (la comédie) corrige les mœurs par le rire” disait le poète latin Horace. C’est cette idée qui a inspiré la démarche des Bobards d’Or. Quel était notre objectif ? Rire et faire rire des mensonges des médias pour les inciter à ne plus recommencer. Mais les médias, hélas ! sont incorrigibles. Ils retombent toujours dans les mêmes travers. »
Francesca de Villasmundo
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