Dimanche soir, Emmanuel Macron a savouré sa victoire dans une célèbre brasserie parisienne près de Montparnasse, La Rotonde, entouré du mondialiste Jacques Attali et de quelques vedettes de la télé et du cinéma (Line Renaud, François Berléand, Pierre Arditi, Stéphane Bern,…), de l’académicien Erik Orsenna, de l’architecte Roland Castro, sans oublier Daniel Cohn-Bendit, l’ex-soixante-huitard passé à la gauche caviar et au Mouton-Rothschild.
Pour être honnête, précisons que, contrairement à la rumeur qui s’est propagée, DSK n’aurait pas été de la partie.
Tout cela n’est pas sans rappeler une autre soirée de victoire, celle de Nicolas Sarkozy au Fouquet’s, en 2007.
Certes, La Rotonde (où Macron a ses habitudes depuis 2011) n’est pas aussi luxueuse que le Fouquet’s mais pas loin tout de même. Avec cependant une autre orientation historique : l’établissement était fréquenté autrefois par Modigliani, Cocteau, Debussy, Prokofiev, Aragon, Prévert ou Hemingway, mais aussi Lénine et Trotski lors de leur passage à Paris.
Emmanuel Macron n’a pas apprécié la comparaison avec Sarkozy qui a fusé sur les réseaux sociaux et dans certains médias.
S’adressant aux journalistes à la sortie de l’établissement :
« Si vous n’avez pas compris que c’était mon plaisir ce soir d’inviter mes secrétaires, mes officiers de sécurité, les politiques, les écrivains, les femmes et les hommes qui depuis le premier jour m’accompagnent, c’est que vous n’avez rien compris à la vie. »
« Donc c’est ce que vous voulez, mais c’était mon moment du cœur, vous voyez ? Mais je crois qu’au Fouquet’s, il n’y a pas beaucoup de secrétaires ou d’officiers de sécurité (…). Vous avez vu qui était ici à table »
« Moi, je n’ai pas de leçon à recevoir du petit milieu parisien ».
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