Après la stagnation de l’indice conjoncturel de fécondité observée en 2013, à 1,34 enfant par femme, la fécondité a repris sa progression, pour atteindre 1,41 enfant par femme en 2014. Il s’agit du chiffre le moins bas depuis 1996 (1,45 enfant par femme), en progression de 5,2% par rapport à 2013 et de 13,7% par rapport à 2011 (1,24 enfant par femme), date à laquelle la fécondité avait atteint son plus bas niveau historique en Hongrie (du moins depuis que la Hongrie produit des statistiques annuelles dans ce domaine).
Tous les autres indicateurs démographiques évoluent favoralement: le nombre de naissances vivantes augmente de 3,2% à 91 510 (chiffre le plus élevé depuis 2009). Le nombre de décès recule de 0,4% à 126 308. Le nombre d’avortements provoqués diminue de 6,4% à 32 663 (soit le plus bas niveau depuis 1954).
Le nombre de mariages augmente pour la 4e année consécutive (38 780 mariages, soit +4,9% et le plus haut niveau depuis 2008). Le taux de nuptialité est plus élevé qu’en France (3,9 pour 1000 habitants en Hongrie contre 3,5 en France). Le nombre de divorces passe sous les 20 000 (19 576) et atteint son plus bas niveau depuis 1963.
Pour terminer ce tour d’horizon de la démographie en Hongrie, le nombre de suicides avait continué de reculer en 2013, à 2 093 suicides; le nombre de suicides en 2014 n’est pas encore connu. Il s’agissait du plus bas nombre de suicides enregistrés depuis 1956.
Ainsi, un politique favorable à la natalité peut encore de nos jours produire des effets positifs. Cependant, la fécondité reste très basse en Hongrie, il faudrait encore 10 années de hausse au même rythme pour que la Hongrie renouvelle à nouveau ses générations. D’ici là, il faut s’attendre à ce que la population hongroise continue de diminuer, ce qu’elle fait depuis 1980.
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