À 81 ans, Joe Biden est le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis et, tout au long de son mandat, n’ont fait qu’augmenter les inquiétudes quant à son déclin cognitif. Depuis plusieurs mois, ses discours sont semés de divagations démontrant de façon évidente qu’il n’est pas en mesure de diriger une nation.
Le président démocrate sénile Joe Biden a annoncé qu’il retirait sa candidature à la réélection et soutenait la vice-présidente Kamala Harris pour le remplacer dans la course à l’élection présidentielle.
Dans un communiqué publié dimanche après-midi, Biden a déclaré qu’il se retirait de la course présidentielle de 2024 :
« je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes devoirs de président pour le reste de mon mandat. »
Biden a ajouté qu’il s’adresserait à la nation au sujet de sa décision « plus tard cette semaine de manière plus détaillée ». Dans une déclaration distincte publiée sur les réseaux sociaux, le président des Etats-Unis a affirmé son « soutien et son approbation totale » à la vice-présidente Harris pour devenir la candidate démocrate à la présidence.
La marionnette de l’Etat profond
Les démocrates et leurs alliés dans la presse grand public avaient jusqu’il y a peu nié le déclin mental de Joe Biden, martelant que ces inquiétudes étaient sans fondement et que « des vidéos du président Joe Biden étaient sorties de leur contexte ». Cette situation arrangeait l’Etat profond tant que l’inaptitude de Biden restait non évoquée par les médias favorables au camp démocrate.
Mais le discours du parti démocrate et de ses alliés a changé du jour au lendemain après le débat télévisé entre Biden et Trump organisé par CNN. Biden y apparaissait « visiblement malade dès le début du débat, parlant d’une voix rauque et semblant souvent absent ».
De nombreux médias ont ensuite publié des comptes-rendus accablants de proches de Biden et les mesures extraordinaires prises par le personnel de la Maison Blanche pour gérer ses apparitions publiques.
Devant l’évidence, l’ancienne présidente de la Chambre Nancy Pelosi et l’ancien président Barack Obama ont adressé en privé à Biden des demandes insistantes de se retirer.
Kamala Harris favorite mais…
En tant que vice-présidente en exercice des États-Unis, Kamala Harris est considérée comme favorite pour lui succéder. Mais ses doutes quant à ses chances de s’en sortir face au candidat républicain Donald Trump laissent planer une incertitude. Parmi les autres démocrates de premier plan qui ont été suggérés comme candidats potentiels figurent le gouverneur de Californie Gavin Newsom, la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer et le procureur général de Pennsylvanie Josh Shapiro.
Les sondages de RealClearPolitics et RaceToTheWH indiquent que Trump bénéficie d’une faible avance en termes de votes populaires et, plus important, une avance dans les États clés, ce qui se traduit par un avantage du Collège électoral sur Biden. Il reste à voir comment un nouveau candidat démocrate, avec un CV, un bilan politique, une présentation et un message entièrement nouveaux, se classera dans les sondages face à l’ancien président républicain.
La Convention nationale démocrate, où devrait officiellement être désigné le candidat démocrate, commence le 19 août à Chicago, dans l’Illinois.
Léo Kersauzie
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