« Je passe le témoin à une nouvelle génération » a déclaré Joe Biden hier soir 24 juillet dans une allocution télévisée. Out donc Joe Biden qui laisse la place à Kamala Harris, sa vice-présidente, que Donald Trump a qualifié « être une folle de gauche radicale ». Retour sur ces quelques dernières heures de la vie politique palpitante américaine.
Un ancien Président des États-Unis que certains ont voulu assassiner. Un actuel Président des Etats-Unis que certains voudraient voir mort
Un ancien Président des États-Unis que certains ont voulu assassiner. Un actuel Président des Etats-Unis que certains voudraient voir mort. La vie politique américaine de ces derniers jours est palpitante, dans le sens littéral et figuré.
Quelques jours après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, Joe Biden, l’actuel Président des Etats-Unis que les médias, les Démocrates et sa vice-présidente Kamala Haris nous vendaient comme tout-à-fait sain d’esprit et de corps, après avoir disparu des écrans et de la Maison Blanche, est réapparu hier soir, 24 juillet, pour faire une déclaration sur son retrait de l’élection présidentielle.
« Cela a été l’honneur de ma vie d’avoir été votre président. » C’est ainsi que Biden a commencé son discours à la nation, qui a duré un peu plus de onze minutes. Dans cette allocution, Joe Biden a expliqué à la nation les raisons de son retrait, comme un acte de responsabilité envers l’avenir :
« Ces dernières semaines, il est devenu clair pour moi que je devais unir mon parti dans cette entreprise cruciale. Je crois que mon bilan en tant que président, mon leadership dans le monde, ma vision de l’avenir de l’Amérique méritent tous un second mandat. Mais rien, rien ne peut s’opposer à la sauvegarde de notre démocratie. Cela inclut l’ambition personnelle ». D’où la décision de « passer le relais à une nouvelle génération… Et ce moment et ce lieu, c’est maintenant ».
Kamala Harris, en faveur de l’avortement jusqu’au huitième et neuvième mois de grossesse
Dans la phase finale, il choisit de soutenir Kamala Harris, qu’il remercie : « Elle est experte, elle est tenace, elle est capable. Elle a été une partenaire incroyable pour moi et une leader pour notre pays. »
Il n’a pas fallu longtemps à Donald Trump pour cribler de ses sarcasmes cette nouvelle candidate à la place de Biden. Lors d’un rassemblement en Caroline du Nord, il l’a attaqué frontalement affirmant qu’ « elle est bien pire que lui » (que Biden, ndlr). Et il réitère un concept déjà exprimé des dizaines de fois : « C’est une terrible folle », « une folle de gauche radicale ». Il a ajouté qu’il était sûr que Harris « détruirait notre pays très bientôt », évidemment si elle était élue.
Choyant les « pro-vie », Trump accuse aussi Harris de vouloir « exécuter des nouveau-nés », d’être « en faveur de l’avortement jusqu’au huitième et neuvième mois de grossesse, jusqu’à la naissance et même après la naissance ».
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !