Difficile ces jours-ci de traverser les rues de Berne sans être assommé par la multitude de drapeaux de tous les sous-communautarismes LGBT installés massivement par les autorités locales pour les Eurogames, une sorte de jeux olympiques communautaristes LGBTIQ.
Le cœur de la vieille ville de Berne classée au patrimoine mondial de l’Unesco est entièrement pavoisé de centaines de drapeaux LGBT et de leurs variantes sous-communautaristes (il existe par exemple un drapeau pour les noirs transgenres).
Léo Kersauzie
Environ 2 300 personnes de la communauté LGBTIQ s’affronteront dans une grande variété de sports au cours des prochains jours. Elles ont au préalable défilé dans les rues de Berne comme si elles étaient les vedettes du moment.
La ville de Berne soutient les Eurogames par une subvention d’environ 400 000 francs suisses.
Les drapeaux arc-en-ciel font grincer des dents parmi les habitants
« Berne est une ville arc-en-ciel », a déclaré le maire Alec von Graffenried (GFL) lors de la cérémonie d’ouverture.
Mais les habitants sont loin de tous partager l’enthousiasme pro-LGBT du maire. La ville de Berne a dû bloquer les commentaire sur son compte Twitter en raison d’une avalanche de messages de désapprobation. Les réseaux sociaux témoignent de la colère générale que suscite ce pavoisement officiel des rues de Berne.
Les Euro Games existent depuis 1992 et se déroulent chaque année dans une ville européenne différente. A l’issue des Eurogames, une Gay Pride parade aura lieu à Berne samedi. La propagande LGBT n’a pas fini d’offusquer les Bernois.
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