Etat du Vatican : mesures sévères pour protéger ses frontières
Etat du Vatican : mesures sévères pour protéger ses frontières

État du Vatican : un récent décret du 19 décembre 2024 de la Commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican a émis de nouvelles dispositions urgentes pour renforcer la protection de ses frontières.

François exhorte les nations occidentales à ouvrir leurs frontières et ferme celles de l’État du Vatican

Alors que François exhorte les nations occidentales à détruire leurs pays par une immigration clandestine illimitée, qu’il appelle à l’accueil de tous sans limites, le président de la Commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican a émis un décret le 19 décembre 2025 imposant de nouvelles règles aux intrus indésirables. Règles fermes et sévères « afin de prévoir un système de sanctions adéquat pour les violations du régime d’accès dans l’État de la Cité du Vatican Vatican.

L’art. 1, « à moins que le fait ne constitue un délit plus grave », punit d’un emprisonnement d’un an à quatre ans et d’une amende de 10.000,00 euros à 25.000,00 euros « quiconque entre sur le territoire de l’État de la Cité du Vatican avec violence, menace ou tromperie ». Le deuxième paragraphe précise que « l’entrée qui se produit en contournant frauduleusement les systèmes de sécurité et de protection de l’État ou en contournant les contrôles aux frontières est considérée comme ayant eu lieu de manière trompeuse ».

L’art suivant. 2 prévoit une circonstance aggravante spécifique, avec pour conséquence une augmentation de la peine d’un tiers à la moitié, « si le crime est commis … par plus d’une personne ensemble » ; la peine est augmentée jusqu’à deux tiers « si la personne, pour commettre le délit, entre sur le territoire de l’État au volant d’un véhicule, éludant ou forçant le contrôle aux frontières ou ne se conformant pas à l’invitation à s’arrêter donnée par la police ».

L’État du Vatican prévoit des sanctions financières et privatives de liberté plus sévères que bien des pays occidentaux

La condamnation pour certains des délits prévus par le décret peut entraîner « l’application de la peine accessoire d’interdiction d’accès au territoire de l’État de la Cité du Vatican pour une durée de dix ans, à compter de l’entrée en vigueur de la sentence, à moins qu’autrement prévu ou autorisé » (art. 4) et dans les cas prévus précédemment « la police judiciaire procède à l’arrestation de toute personne surprise en flagrant délit » (art. 6).

Le vaticaniste Aldo Maria Valli sur son blog Duc in Altum commente l’hypocrisie bergoglienne qui règne dans la Maison Sainte Marthe :

« Le décret en lui-même est impeccable, constituant un exercice légitime et respectueux du pouvoir souverain d’un État (le Vatican) qui entend protéger ses frontières contre tout accès non autorisé. Cela se heurte cependant aux déclarations presque quotidiennes du Saint-Père qui stigmatise et condamne les gouvernements qui entendent limiter l’immigration et veulent protéger leurs frontières et leur territoire.

« Si la même disposition était appliquée mutatis mutandis dans notre réalité, tous les migrants irréguliers arrivant sur les côtes italiennes seraient susceptibles d’être immédiatement arrêtés sur le fait. En effet, ils entreraient dans l’État italien par « tromperie », notamment « en contournant frauduleusement les systèmes de sécurité et de protection de l’État ou en contournant les contrôles aux frontières ». Mais il y a plus : en accédant avec des « véhicules » (ce sont aussi ceux destinés à la navigation maritime) et en étant le fait commis par « plusieurs personnes ensemble » (la navigation se fait rarement seule), toutes les circonstances aggravantes de la loi pourraient s’appliquer aux migrants et entraîner une peine de prison de plus de 6 ans et une amende de plusieurs milliers d’euros. Faites ce que je dis et pas ce que je fais… »

Le commentaire de Mgr Carlo Maria Viganò

Un autre vaticaniste italien connu Marco Tosatti a également relayé ces nouvelles dispositions en publiant un commentaire de Mgr Carlo Maria Viganò :

« Tout comme Soros et les autres « philanthropes » de l’élite mondialiste subversive vivent dans des résidences blindées protégées par des gardes armés, tout en prêchant l’acceptation aveugle et en finançant le remplacement ethnique dans nos pays, Jorge Bergoglio, le prophète de l’inclusion, le prédicateur des ponts à construire et des murs à démolir, légifère pour sa propre maison dans un sens exactement opposé à ce qu’il exige des autres.

« Le récent décret du Président de la Commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican concernant les entrées illicites sur le territoire de l’État de la Cité du Vatican, publié le 19 décembre, prévoit des sanctions financières et privatives de liberté plus sévères pour ceux qui violent les frontières de l’État de la Cité du Vatican : « Quiconque pénètre sur le territoire de l’État de la Cité du Vatican avec violence, menace ou tromperie est puni d’un emprisonnement d’un à quatre ans et d’une amende de 10 000,00 € à 25 000,00 €. L’entrée est considérée comme ayant eu lieu de manière « trompeuse » lorsqu’elle a lieu en se soustrayant frauduleusement aux systèmes de sécurité et de protection de l’État, ou en se soustrayant aux contrôles aux frontières. »

« Bergoglio s’immisce dans les politiques des États en matière d’immigration et le fait en usurpant l’autorité papale et en manipulant la moralité catholique pour soutenir le projet mondialiste. »

Conclusion : l’hypocrisie du pape François sur l’accueil des migrants

« Mais alors que nos villes sont scientifiquement transformées en dépotoirs pour criminels et abandonnés et que les citoyens sont exposés à la violence et considérés comme des étrangers dans leur propre maison, l’état profond et l’église profonde observent la destruction de notre société du haut de leurs murs infranchissables, confirmant eux-mêmes comme des traîtres et des criminels. »

Et Marco Tosatti de conclure ironiquement :

« Le pape François aime faire la leçon à l’Occident sur les avantages de l’ouverture des frontières, mais il est clair que l’État du Vatican n’écoute pas cet homme dangereux. »

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

S’abonner
Notifier de
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est en vente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !