Le pape « émérite » Benoit XVI, qui fut le jeune théologien du Concile et ensuite le cardinal Joseph Ratzinger est décédé à l’âge de 95 ans. Il est difficile de retracer la si longue vie de celui qui fut pape presque 8 ans, après avoir joué un rôle si important au moment de Vatican II et tout au long de la crise de l’Eglise qui suivit, et dont l’abdication à l’âge de 85 ans fait encore couler beaucoup d’encre.

Le conservateur Benoit XVI fut pourtant un soutien actif de la révolution conciliaire

Peut-être est-il bon de rappeler, avec quelques autres, que le conservateur Benoit XVI fut pourtant un soutien actif de la révolution conciliaire qui le dépassa sur sa gauche au soir de son cardinalat.

« Disciple en tant que jeune homme de Karl Rahner et donc de l’imposture et de la corruption qui se répandirent dans l’Église », il prit quelques distances avec le progressisme ultra lors de son ascension sur le trône pétrinien tout en ne déjugeant pas le concile source pourtant des maux de l’Eglise. Avec « l’herméneutique de la continuité » qu’il a inventée, il tenta de concilier le caractère radicalement subversif du Concile – qu’il reconnaissait donc implicitement – avec la Tradition.

« Pour cette acrobatie intellectuelle pathétique et inoffensive, en tant que pape, la mafia vaticane moderniste et frénétique-invertie lui a fait traverser les peines de l’enfer : tout le personnel vicieux lui a désobéi ouvertement et avec mépris » raconte un journaliste italien, sur son blog Blondet and Friends qui rappelle le rôle joué par l’Etat profond américain dans l’abdication de Benoit XVI :

« Quand il dit « mon autorité s’arrête à ce seuil », il disait la vérité simple et douloureuse. En fin de compte, il a été évincé du trône par le président américain avec la simple disposition de sanctions, c’est-à-dire l’exclusion de l’État du Vatican de Swift comme tout État voyou ; il « ne pouvait ni vendre ni acheter » et fut brutalement poussé à partir par ses propres conseillers ; dès que l’hélicoptère papal a décollé, la Maison Blanche a réintégré le Vatican dans le système de paiement occidental. Il fallait un « printemps coloré » dans l’Église, avait prédit John Podesta, le conseiller pervers de Clinton, sinon la pandémie et l’imposture génocidaire de la Grande Réinitialisation n’auraient pas pu être imposées ».

Le rôle joué par l’Etat profond américain dans l’abdication de Benoit XVI

Puis, la mafia de Saint-Gall a fait le reste pour que soit élu un homme ouvert au mondialisme, Jorge Maria Bergoglio, dont l’ « amitié personnelle avec Georges Soros et les Rothschild, étaient connues des puissants depuis des décennies » souligne Blondet, ce qui  assurait les puissants que leur candidat « ne dévoilerait pas l’imposture pandémique et l’Agenda 2030, à laquelle d’ailleurs il a collaboré, jusqu’à l’exhortation à se faire vacciner comme un acte d’amour ».

Benoît n’était pas exempt de culpabilité moderniste ; comme le dit Sacchetti, « il a été pleinement dans la ligne du magistère de la fausse église maçonnique qui a été établie avec le Concile Vatican II ». Cependant, avec toutes les souffrances et les humiliations qu’ils lui ont fait subir au Vatican, « un martyre méconnu que l’histoire devra enquêter », peut-être écrit Blondet « a-t-il expié abondamment ».

Que Benoit XVI repose en paix.

Francesca de Villasmundo

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