En Belgique, un nouveau rapport révèle que des milliers de patients sont tués contre leur gré par la loi d’euthanasie. Selon le Daily Mail, du 13 juin, une étude explique qu’un décès sur soixante (1,7 %) concerne des personnes qui ne veulent pas mourir. La moitié d’entre elles était âgées de plus de 80 ans. Les deux tiers des personnes euthanasiées n’étaient pas atteintes d’une maladie mortelle. La famille ne se voyait pas informée dans la mesure où celle-ci estimait que la décision était à mettre entre les mains du personnel médical.
L’étude a été publiée dans le Journal of Medical Ethics ; cette publication voit là un véritable scandale dans la mesure où la famille n’est plus mise au courant des dispositions prises. Son auteur, le Pr Raphaël Cohen- Almagor de l’Université de Hull, a déclaré: « La décision selon laquelle la vie ne vaut plus la peine d’être vécue n’est pas dans les mains du patient, mais dans celles du médecin. Il convient également de noter que la fin délibérée de la vie des malades sans demande explicite de leur part, est appliquée en Belgique plus que dans tous les autres pays qui souscrivent à ces pratiques, y compris les Pays-Bas. Il est inquiétant que certains médecins prennent sur eux la responsabilité de raccourcir délibérément la vie des patients sans une indication claire donnée sur ce que ces derniers veulent eux-mêmes ». Ce sont donc désormais les médecins qui ont droit de vie ou de mort sur les malades.
Ainsi la Belgique est devenue le « paradis de la mort ». Depuis 2002 des milliers de malades ont été exterminés. En 2014 une autre loi a permis d’éliminer les enfants atteints de maladies incurables ou handicapés.
Alex Schadenberg, président de l’association Euthanasia Prevention Coalition, a fait la déclaration suivante :
« Le gouvernement socialiste belge est catégorique : la loi sur l’euthanasie a besoin de s’étendre aux mineurs et aux personnes atteintes de démence ; même s’il y a des exemples significatifs de la façon dont la loi actuelle est contournée. Les tranches de prétextes acceptables pour justifier l’euthanasie continuent d’augmenter. La pratique actuelle de l’euthanasie en Belgique semble être devenue un moyen facile de camoufler les erreurs médicales ».
Bref, si un Français ou un touriste a un accident grave en Belgique, il a des risques de se retrouver euthanasié : ça craint ! On racontera à la famille qu’il n’a pas été possible de le réanimer.
Jean-Pierre Dickès
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