L’adage d’Audiard a été confirmé une fois de plus avec le vol, dans la nuit du 21 au 22 mars dernier, de diverses reliques insignes de Saint Nicolas à même la statue du saint dans la crypte de la basilique de Bari, dont le livre qu’il tient à la main, relié d’argent, son collier reliquaire, un anneau d’or et d’autres objets sacrés.
Ce vol abject, rapidement condamné par les autorités civiles et religieuses des Pouilles, a choqué les fidèles tant russes qu’italiens, les deux nations partageant en effet depuis des siècles la basilique de Bari – la ville compte par ailleurs une église orthodoxe russe.
Finalement, les autorités italiennes ont retrouvé les reliques volées dès le 26 mars, dans les affaires d’un migrant tunisien en situation irrégulière, à la campagne. Celui-ci, un dénommé Farid Hanzouti, a été mis en examen dans la foulée et écroué.
L’affaire rappelle le vol du reliquaire du coeur d’Anne de Bretagne à Nantes en avril 2018 – cette pièce maîtresse de l’histoire bretonne avait été volée parmi d’autres objets pour être tout simplement mise à la fonte, et retrouvée intacte assez rapidement. Là encore, un des accusés avait par la suite demandé une mise en liberté pour assister à son mariage, où « toute la famille devait arriver d’Algérie« .
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