Dans une interview à l’Opinion, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, vient donner de nouveaux gages au Système. Il adopte désormais un discours pro-ukrainien et désavoue Vladimir Poutine.
Alors que le RN n’existerait peut-être plus s’il n’avait bénéficié en 2014 d’un prêt de plus de 9 millions d’euros accordé par une banque russe, Bardella déclare que « le réel est revenu frapper à nos portes et il est clair que le Vladimir Poutine d’il y a cinq ans n’est pas celui qui, cinq ans plus tard, décide d’envahir l’Ukraine et de commettre des crimes de guerre ».
Le 9 février dernier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est adressé au Parlement européen et a reçu une standing ovation de l’ensemble de l’hémicycle, dans lequel on retrouvait Jordan Bardella et des députés européens du RN.
« D’abord, l’agression de l’Ukraine par la Russie a été une surprise pour beaucoup. C’est le retour inattendu du tragique et de l’Histoire. Le droit le plus légitime d’un Etat, celui de son intégralité territoriale et de sa souveraineté, a été violé. Nous avons dès le début du conflit émis une condamnation très claire, franche, et sans aucune retenue de cette agression. », affirme le président du Rassemblement National, qui s’est mis à l’unisson avec le discours atlantiste.
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