Après l’UNEF, après le MJS, ce sont les JC (Jeunesses Communistes) qui viennent à leur tour d’être touché par une affaire d’abus sexuels. Ce qui n’étonnera personne tant on sait à quel point ces prêcheurs rivalisent d’hypocrisie. Rappelons que l’histoire du PC«F» est jalonnée de mensonges et d’impostures : depuis Thorez l’homme du peuple et sa villa à 28 millions, en passant par Marcel Paul l’homme revenant du camp de Buchenwald en pesant 10 kilos de plus qu’à son entrée, du prétendu « parti des 75.000 fusillés » (nombre exact de fusillés en France en 1939-45 : 29.775…) qui serait plutôt le parti des 75.000 fusilleurs… de Georges Marchais le travailleur volontaire en Allemagne à la CGT qui vient encore en octobre dernier et pour la xième fois d’être condamnée par les prud’hommes à Alès… Chez les marteaux de la faucille, c’est faites ce que je dis, pas ce que je fais. Mastique bien ton sandwich polonais camarade (recette du sandwich polonais époque rouge : mettez un ticket de viande entre deux tickets de pain) pendant que les apparatchiki se goinfrent de Beluga, et si tu dépasses le plan quinquennal, le camarade Kiril Zarev t’accordera une double ration de cornichons…
Le quotidien de gauche Le Monde narre les faits dans son édition du 6 janvier :
« C’était un soir de congrès, en juin 2016, après une fête entre militants. Une centaine d’adhérents du Parti communiste français (PCF) boivent un verre et discutent motions et situation politique aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où la direction a invité les congressistes. Aude [tous les prénoms ont été changés à la demande des intéressés] et deux de ses amis, tous trois militants du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF, aussi écrit JC), font la connaissance de T. autour d’une bière. L’ambiance de la soirée n’est pas folichonne mais le groupe s’amuse bien avec ce jeune responsable de section de Limoges. Il est sympa, drôle, attentif à ces tout jeunes camarades. Les verres s’enchaînent et la soirée est bientôt trop avancée pour rentrer chez soi. C’est naturellement qu’ils acceptent de se faire héberger dans la chambre payée au jeune cadre par le parti. La suite, selon le récit de la jeune femme, se déroule à l’hôtel Ibis-Budget, une bâtisse blanc et bleu aux dizaines de chambres bon marché non loin du stade. Tandis que les deux plus jeunes garçons s’endorment, l’un dans la salle de bains, l’autre sur la moquette, T. continue sa discussion avec Aude : du haut de ses 25 ans, il impressionne la militante de 19 ans. Au milieu de la nuit, ils se couchent sagement. Aucune équivoque jusqu’alors. Jusqu’à ce que le jeune homme commence son sordide manège. Embrassée soudainement, Aude raconte qu’elle dit clairement qu’elle ne veut pas. « Il a continué, il glissait ses mains sous mon pull, me caressant. Je l’ai repoussé. Il a stoppé puis recommencé. » L’étudiante, toute menue, est tétanisée ; elle n’a eu que très peu de relations amoureuses. « J’ai essayé d’appeler mes copains couchés par terre mais ils étaient souls », relate la jeune femme. Les gestes se seraient faits plus pressants, les cibles plus explicites : seins, fesses, ventre… Selon son récit, Aude va tenter de se défendre toute la nuit, répétant les « non », les mains repoussées, et la peur. Au lever du soleil, ses camarades sont partis, elle se lève mais le militant la rattrape, la plaque au mur en lui susurrant : « Je fais comme chez moi. » Elle se débat et parvient à s’enfuir. Puis de retour au congrès, elle dit s’être confiée aux instances nationales. En vain. Comme elle n’a pas porté plainte, on lui rétorque qu’on ne peut rien faire. (…) « On avance en même temps que la société, la parole se libère chez nous », souligne Shirley Wirden, collaboratrice du groupe communiste au Conseil de Paris. D’autres dirigeantes sont plus critiques. Hélène Bidard, adjointe à la mairie de Paris, juge qu’il faut réformer la procédure interne sur les violences sexistes : « On renvoie ça aux responsables de fédérations mais c’est un leurre, car comme ils connaissent les militants mis en cause, ils ont tendance à étouffer l’affaire. »
Limoges… De lointains souvenirs du passé me reviennent en mémoire, une rencontre d’échange entre étudiants juste avant la chute du Mur et deux jeunes demoiselles aussi belles que des Lada 112 qui faisait parti des membres purgés de la section JC de la Haute-Vienne, plus désertifiée qu’une cellule du PCUS en 1937 suite à une sombre affaire de cigarette qui rend neuneus. Plus Marie-jeanne que Jean-Marie chez les rougets…
Pierre Laurent, numéro un du parti, assure que la direction du PCF en a pris conscience et que, dès le début 2018, des mesures seront prises pour protéger les victimes et exclure les agresseurs. « Nous avons réalisé qu’il fallait une procédure nationale. Pour le moment, cela dépend encore trop des volontés locales ». Comme ce fut le cas avec l’agression d’Aude, que la secrétaire à l’organisation de l’UEC avait tenté de gérer. Quand elle l’a relayée au siège du PCF, on lui a rétorqué « il faut une plainte ». Un an après, son agresseur fut candidat aux cantonales… C’est décidément une habitude : au départementales de 2015, à Draveil, pour trouver l’homme de la situation dans le fief de Georges Tron, le PCF avait aussi investi un prédateur : Jean-Pierre Sauvage, éducateur de 41 ans condamné à deux ans de prison de la justice pour son penchant à « éduquer » des petits garçons dans l’Orne…
Hristo XIEP
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !