Dur, dur d’être président de la République !
La cote de popularité d’Emmanuel Macron n’est plus au beau fixe : le départ applaudi par ses pairs du chef d’État-major Pierre de Villiers, l’argumentaire méprisant de la député REM Claire O’Petit qui défend bec et ongles la baisse pour tous des APL, et pas seulement des étudiants comme elle voudrait le faire croire, la réforme de la CSG qui pèsera avant tout sur les retraités et les petits budgets alors que la suppression de la taxe d’habitation n’est réellement une belle aubaine que pour les gros propriétaires et un trou pour les caisses de l’État, la cacophonie à l’Assemblée nationale peuplée d’incompétents marcheurs, plombent le gouvernement.
Qu’à cela ne tienne : Emmanuel Macron, pourtant l’initiateur de ces réformes décriées qui toucheront surtout au porte-feuille des classes moyennes et des « sans-dents » pour reprendre le terme méprisant de Hollande, a tancé vertement ses collaborateurs, selon une information rapportée par Le Figaro d’aujourd’hui :
«C’est du pipi de chat, ce qui me remonte actuellement dans certaines de vos notes, a ainsi lancé le chef de l’État, lors du Conseil des ministres du 12 juillet. Ne vous laissez pas enfermer dans le confort des documents rédigés par vos administrations. Certes, cela peut vous paraître sympathique et confortable de vous placer entre leurs mains. Mais vous verrez, dans six mois, si vous continuez, vous aurez disparu.»
Francesca de Villasmundo
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