Régulièrement ce journal épiscopal se fait le promoteur, au nom d’une bonne partie des évêques italiens, de l’accueil des homosexuels au sein de l’Église, de la non-discrimination de « fidèles » pour pratiques sexuelles inverties, s’invente une pastorale qui contredit le châtiment de Sodome et Gomorrhe… Dieu n’avait pas tout compris à l’époque, semblent nous dire, à travers leur média futuriste, ces éminents ecclésiastiques et pasteurs des temps modernes !
Dernièrement, Avvenire a évoqué samedi 29 janvier dernier un colloque sur la thématique « Homosexualité et foi » organisé par un certain Don Gianluca Carrega, responsable de la pastorale envers les personnes homosexuelles pour l’archevêché de Turin. Le « Projet Gionata », vitrine de la galaxie du Forum des croyants lgbt, s’en est fait l’écho également. Pour, au final, faire se conjuguer deux contraires : homosexualité avec doctrine catholique ! L’association Kairos de Florence a participé à ces réunions et a affirmé fièrement :
« En Italie les familles se sont transformés et, durant les dernières décennies, se sont développés de nouveaux types de familles, parmi lesquels nous trouvons les familles arc-en-ciel fondées non sur la biologie mais sur la responsabilité, l’engagement quotidien, le respect et l’amour. »
Avvenire a donné la parole à Don Carrega qui a expliqué, sans aucune hésitation, sa position par rapport aux duos homosexuels plus que contraire à la doctrine catholique, ce qui ne choque pas le quotidien épiscopal qui imprime sans correction :
« Nous ne voulons pas entrer dans des questions doctrinales, dit don Carrega, mais on ne peut nier qu’il existe une valeur quand on se trouve face à des personnes qui vivent de manière stable et digne leur condition. »
S ‘appuyant sur les paroles du pape dans Amoris laetitia, n° 250 :
« Avec les Père synodaux, j’ai pris en considération la situation des familles qui vivent l’expérience d’avoir en leur sein des personnes manifestant une tendance homosexuelle, une expérience loin d’être facile tant pour les parents que pour les enfants. C’est pourquoi, nous désirons d’abord et avant tout réaffirmer que chaque personne, indépendamment de sa tendance sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, avec le soin d’éviter ‘‘toute marque de discrimination injuste » [276] et particulièrement toute forme d’agression et de violence. Il s’agit, au contraire, d’assurer un accompagnement respectueux des familles, afin que leurs membres qui manifestent une tendance homosexuelle puissent bénéficier de l’aide nécessaire pour comprendre et réaliser pleinement la volonté de Dieu dans leur vie. »,
Don Carrega continue
« Voulons-nous ou non accueillir qui s’adresse à nous avec sincérité en nous demandant un accompagnement spirituel même s’il vit une situation sexuellement problématique ? »
Et de mettre ses propos en adéquation avec ses actes : fin janvier, il a célébré les funérailles de Franco Perrello, 83 ans, protagoniste avec son « compagnon » Gianni Reinetti, de la première union civile à Turin ! Et de la chaire il a fustigé la doctrine de l’Église :
« Beaucoup pensent que la première chose à dire, dans ces cas, c’est « pardon ». Pardon pour le désintérêt, pardon pour la froideur, pardon pour les oublis ? Mais cela quelqu’un de plus important que moi devrait le faire ! »
Et de continuer sur ce registre inspiré par le cornu :
« Moi au contraire je vous dit « Merci » parce que Franco et Gianni, avec votre obstination vous nous avez permis de penser une Église en grand, accueillante, capable d’aller de l’avant et de ne laisser personne derrière. »
Avvenire en a parlé le dimanche 28 janvier dernier, un jour après l’article sur le colloque, sans rappeler, bien sûr, la doctrine de l’Église sur la question. Son silence sur ce scandale vaut assentiment !
Don Carrega se bat donc, et il le dit au journal gauchiste bien en vue La Repubblica, pour que
« la reconnaissance de ces unions rentre dans la pastorale ordinaire »
puisque ce puissant esprit ne comprend pas
« comment est-il possible de soutenir que d’une union homosexuelle il ne peut rien sortir de bon ? Il faut vaincre résistance et préjugés » conclut-il.
Ces idées biscornues, d’autres prêtres les partagent. Et Avvenire se fait leur porte-parole en leur donnant la parole sans réplique. Don Cristiano Marcacci, responsable diocésain de la pastorale familiale de Pescara, s’étale sur les colonnes du quotidien des évêques :
« Le discours est complexe, mais nous ne prétendons pas expliquer ce qu’il faut faire ou ne pas faire mais seulement accueillir, aider, élaborer un projet, ensuite les développements sont multiples. L’important c’est l’accueil offert avec amour. Et cela fait changer les personnes. »
Révélateur de cette nouvelle Eglise Lgbt est l’impossibilité pour ces prêtres de donner une direction doctrinale et de rappeler la doctrine aux pécheurs. « Nous ne prétendons pas expliquer… » avouent-ils ! Leur Église est devenu une vaste auberge espagnole avec des chambres pour toutes les déviances, seul prime l’accueil aimant ! Que chacun continue le chemin qu’il a choisi, l’Église arc-en-ciel n’a plus comme mission que d’offrir l’hospitalité à tout le monde amoureusement…
Et Avvenire de devenir le promoteur de ce nouveau visage ecclésial et de continuer à faire de la propagande, par des moyens biaisés, pour la reconnaissance des couples homosexuels, nouveau visage familial :
« La pastorale des personnes avec une orientation homosexuelle doit rentrer dans la pastorale sur la famille, explique sur ses colonnes Don Leo Santorsola, fondateur du mouvement « Famille et vie ». Si le lien entre pastorale familiale et questions homosexuelles pouvait apparaître incompréhensible il y a quelques années, cela n’est plus le cas aujourd’hui à la lumière des revendications, déjà accueillies par des législations nationales, d’un « mariage » pour personnes avec des orientations homosexuelles. »
Et le pas est accompli ! L’homosexualité n’est plus considérée un problème individuel et un grave péché. Dorénavant, selon ces pasteurs très à la mode, on peut légitimement parler de « familles homosexuelles » ! Et Avvenire, la voix des évêques italiens, de se faire l’écho de cette nouvelle pastorale conciliaire arc-en-ciel…
Faisons table rase de la doctrine catholique sur le péché d’homosexualité, les temps ont changé, la révolution morale bergoglienne exhibée en Amoris Laetitia, fille de la révolution doctrinale conciliaire, ouvre la voix à toutes les innovations, bouleversements… inversions… avec la bénédiction des évêques italiens!
Francesca de Villasmundo
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