« La vraie malice du diable est de
faire croire qu’il n’existe pas ».
Sans jamais citer le nom de Lola, Gaspard Proust, un des rares humoristes catalogué à « droite », remet à sa place la consensuelle presse Mainstream et les politichiens honteux qui tentent de « rationaliser » le crime le plus odieux qui soit, véritable cri vers le Ciel !
MPI ne pouvait pas ne pas vous livrer ces réflexions de bon sens paru dans le JDD n° 3954 :
« Cher Fiodor,
Par je ne sais quel étrange concours de circonstances, me voilà propulsé dans cet automne doux et poisseux du Paris de 2022. Une chose immonde s’est produite ici. Quand je dis immonde, c’est pour t’épargner les détails les plus scabreux de l’affaire, mais tout ce que je peux te dire c’est qu’il s’agit de l’un de ces événements qui révèlent au monde le visage du mal absolu. Ce rictus, tu sais, qui se reconnaît entre mille parce qu’il coche toutes les cases possibles de la souillure : la victime, son âge, le supplice, le fait que ce crime aurait pu être évité … Les gens sont sonnés ; comme dépassés par eux-mêmes. Il y a un trop qu’ils ne savent plus nommer.
Des détails pseudo-mystiques ont filtré mais dans une société où Dieu et le diable ont été renvoyés au rayon farces et attrapes, seule la science est désormais habilitée à répondre aux questions sans réponses. Comme d’habitude, on convoquera les troubles schizophrènes et psychotiques ; termes pseudo-scientifiques, fourre-tout païens impuissants à décrire la bête prenant le contrôle d’une âme. Du cerveau, on avoue ne comprendre que 10% du mystère mais au procès on convoquera un collège d’experts, en réalité, un concile d’hypothèses. Certains commencent déjà à évoquer le viol que la criminelle aurait subi durant sa propre enfance, ce qui, sans expliquer, pourrait aider à comprendre. Comprendre … Si tous les carencés affectifs de la Terre commettaient des actes pareils pour se renconstruire, il n’y aurait sans doute plus grand monde sur cette planète.
Tu le devines, ce dont je te parle ne fut pas un crime mais un holocauste, un sacrifice rituel, une immolation offerte aux ténèbres. Mais va leur parler de Satan et cela réveillera en eux le dernier homme de Nietzsche, celui qui se croyant affranchi du Mystère balaiera le tout d’un « Fables et superstitions ». Et il clignera de l’œil, cet athée débordant de certitudes en contreplaqué, ce grand rieur de tout ce qui pourrait faire regarder l’homme vers plus grand que soi ! Je te rassure, son ricanement, il n’osera l’appliquer aux rites du judaïsme parce qu’il y a le passé tragique, ni aux rites de l’islam parce qu’il y a la peur, ni à ceux du bouddhisme parce que cela lui arrive quand même parfois de bégayer une prière en sanskrit avant son yoga matinal ! Alors, il ira se consoler en moquant le Crucifié ; pleutrerie prévisible du lâche pansant ses failles en allant claquer le bigleux au fond de la cour.
Non, cher Fiodor, jamais l’idée du diable ne viendra effleurer ces esprits modernes si déliés. Jamais les Homais à fibre optique ne s’étaient aussi bien portés et pourtant, il faut les écouter quand ils vous parlent de tel guérisseur à pendule ou de tel autre poseur de pierres magiques capables de vous expulser un lumbago ou de vous connecter le plexus solaire avec le wi-fi d’un tronc d’arbre. Ils ricanent de tout ce qui pourrait évoquer le Mal mais s’aplatissent devant l’idée d’une vague énergie céleste, d’une éventualité de vortex cosmique, pédants rationalistes mais adorateurs imbéciles du premier trou noir grimé en soleil ! Assis en lotus, ils chercheront désespérément à aligner leurs chakras pour se faire traverser par je ne sais quel fluide céleste. C’est à croire qu’ils se rêvent en kebabs tournant sur des broches de feu invisibles. S’accroupir, respirer et se rêver en rien, le voilà, l’Everest métaphysique de ces hommes nouveaux pour qui lutter contre le diable en s’agenouillant devant Dieu s’apparente à la plus suprême des idioties. L’émotion retombera. Si tu savais comme les choses vont vite ici … Le poète disait : « La vraie malice du diable est de faire croire qu’il n’existe pas ». Nous y sommes. Je t’embrasse. Aliocha Karamazov. »
Source : Journal du Dimanche – JDD – du dimanche 21 au samedi 29 octobre 2022
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Très beau texte !
C’est vrai que l’article est intéressant. Cependant, il ne me semble pas que l’assistance qui permet la survie du petit enfant soit de l’ordre du soin, ce n’est pas comme nourrir tout simplement un bébé, ce n’est pas prévu par la nature. Alors, si encore c’était temporaire et que l’on présume le rétablissement, cela peut se concevoir, mais dans ce cas ça me paraît assez difficile : on ne fait que retarder une mort naturelle qui aurait due avoir lieu plus tôt.
En fait, je pense que là où il faut insister, c’est que même si on ne peut obliger un hôpital à continuer à prendre en charge indéfiniment l’enfant, à l’inverse, les médecins ne peuvent pas imposer leur propre décision aux parents. Si les médecins estiment qu’ils ne peuvent plus rien faire, alors rien n’empêche le père de décider d’emmener son enfant dans un autre hôpital.
Le plus contradictoire, c’est que les médecins refusent un transfert au risque d’un danger de mort de l’enfant, mais eux-mêmes reconnaissent qu’ils ne peuvent rien faire pour le soigner, le rétablir, et qu’ils sont prêt laisser la mort survenir. Même dans le cas hypothétique où l’Etat a raison, il ne pourra jamais prétendre, en droit naturel voulu par Dieu, disposer de l’enfant soumis à l’autorité paternel, sous prétexte que c’est pour le bien supérieur de l’enfant, au nom des droits individuels qui permettent, in fine, de retirer les enfants aux parents parce que ceux-ci ne les éduquent pas comme il faudrait (ils refusent par exemple de les laisser se faire corrompre par toute sorte d’idéologie mortifère).
Envoyé à complaints@gosh.nhs.uk le 01/07:
Please respect life. Please be human.
This is not your right to choose if a baby should live or not, let his parents decide!
Your decision will lead to an awful death culture, but for sure we don’t have anything else to expect coming from European Union, do we?
This is against God’s will.
I’ve prayed the rosary today for Charlie, his parents, and all the maltreated kids.
Once more. Please respect life. Please be human.
Every child deserves a chance to live.
From a catholic family father
Lasty let me add to Katie Gollop, from GOSH: it is really inhuman to say, as you did: « It is inhuman to permit that condition to continue ».