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Aux migrants, la France s’abandonne

Jamais un gouvernement n’avait déployé autant d’ardeurs et d’imaginations pour se soumettre aux injonctions de la Commission européenne pour prendre sa part de migrants : 30 000 sur deux ans ! Auxquels s’ajoutent les 12 000 réfugiés de Calais à répartir dans toutes les régions de France. Pour l’instant, deux régions ne seraient pas concernées : l’Île-de-France et la Corse. Pourtant, d’après des informations révélées par le journal « Valeurs Actuelles », le gouvernement aurait demandé une étude pour installer des campements à Cergy-Pontoise et à Vernouillet… en prévision, et selon les réactions qui pourraient se manifester en province. Autrement dit, s’il n’y a pas trop d’hostilités, on pourra étendre l’accueil, même en Île-de-France. En Corse, c’est moins sûr ! En attendant, les préfets de régions doivent dénicher, sur tout le territoire, dans les coins les plus reculés, des locaux disponibles susceptibles d’être transformés en centres d’hébergement.

Pour faire bonne figure, grâce à la complaisance de son maire, Anne Hidalgo, Paris ouvrira un camp humanitaire dans un ancien entrepôt de la SNCF. Sa réfection coûtera 5,2 millions d’euros à la ville et l’État apportera sa participation : 1,33 million d’euros. Un architecte a été recruté pour s’occuper de l’agencement de « vrais lieux de vie, en quartiers de différentes couleurs avec espaces de restauration et équipés de Wi-Fi« … Dans un premier temps ce lieu accueillera quatre cents personnes, mais sa capacité d’accueil est prévue pour six cents places. Le coût du fonctionnement du pôle « accueil de jour » : 1,2 millions d’euros par an, à la charge de la Mairie de Paris, coût du fonctionnement du pôle « hébergement », 8,6 millions d’euros par an, à la charge de l’État, donc des contribuables, soit 40 euros par personne et par jour. Un autre espace, pouvant accueillir trois cents personnes, est prévu à Ivry-sur-Seine, plus spécialement pour les familles et « les publics vulnérables« … Un bus, gratuit, fera la navette entre les deux campements pour que tous les membres d’une même parenté puissent garder des contacts.

Tout ceci est beau et généreux, sauf que nos gouvernants successifs n’ont jamais prodigué autant d’intérêt et de charité envers nos pauvres et nos SDF. Pourquoi cette débauche de dépenses pour des personnes qui n’ont pas, a priori, la vocation à rester en France et pourquoi cette imprudence à laisser s’établir dans le pays, outre des possibles infiltrés de Daesh, des populations n’ayant pas d’aptitudes particulières à s’intégrer ? Dans le contexte actuel, cela ressemble fort à de la provocation, renforcée par le fait que de nombreuses associations participent déjà à l’installation pérenne de clandestins sur le territoire et qu’elles soutiennent depuis toujours, dans nos quartiers, le remplacement des populations. Et une nouvelle association « aider les réfugiés« , viendra prêter main forte au gouvernement : elle peaufinera la répartition des migrants, en formant une chaîne de solidarité partout en France, pour permettre à des particuliers, individuellement, de s’investir dans « l’humanitaire« …  

Face à cette volonté d’imposer aux Français une immigration de peuplement, la résistance commence à s’organiser. Steeve Briois, maire FN, d’Hénin-Beaumont, vient de créer une association « ma commune sans migrants », dont la charte énonce tous les moyens légaux permettant aux maires de s’opposer à l’accueil des migrants. Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a lancé une pétition contre la délocalisation de la jungle de Calais et appelle les maires à s’opposer  » à multiplier des Calais partout en France« . François Baroin, actuel président de l’Association des maires de France, a simplement demandé que la répartition des migrants se fasse en concertation avec les élus et avec leur accord. De la part des deux derniers, la révolte est plutôt cocasse : ils ont été des militants de l’ancienne UMP, qui est, en grande partie, responsable de l’immigration massive que subit notre pays depuis des décennies.

Pour contrer ce projet fou du gouvernement, qui cassera le particularisme de nos régions, il faut une réaction citoyenne de grande ampleur et une plus grande prise de conscience du danger que représente la répartition migratoire dans toute la France, car l’identité française, déjà très diluée dans un multiculturalisme exubérant, risque de s’effacer définitivement.

Claude PICARD

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