Le FPÖ craignait les manipulations des votes par correspondance, dont la procédure de comptage est dévolue au ministère de l’Intérieur (Bundesministerium für Inneres, BMI), dirigé par Wolfgang Sobotka, de l’ÖVP, parti libéral qui se partage le pouvoir avec les socialistes depuis 1945. Le secrétaire général du FPÖ, Herbert Kickl, déclarait ainsi, le 21 mai 2016, « qu’il fallait rester vigilant », car des exemples ont montré dans le passé que s’étaient déjà produites des fraudes avec les cartes électorales[1].
Pour commencer, examinons les chiffres à la loupe
4 477 942 : voix validées lors du résultat final annoncé le 23 mai.
3 731 720 : voix validées le 22 mai, sans les cartes de vote (par correspondance).
746 222 : écart représentant le nombre des cartes électorales validées.
Le soir du 22 mai, Hofer devançait Van der Bellen de 144 006 voix.
On peut en déduire logiquement que les votes par correspondance se répartissent, en moyenne, à 50/50 entre les deux candidats.
Ce qui attribue à chacun des candidats 373 111 voix par correspondance…
144 006 + 373 111 = 517 117 – ce qui devrait être le nombre de voix d’avance en faveur de Hofer.
Comment cela se fait-il que Hofer ne soit crédité que de 141 589 cartes de vote (19 %) ? À qui le fera-t-on croire ?
Comment, en revanche, Van der Bellen ait pu recueillir 604 536 voix (81 %) par correspondance ?
Premièrement, il est hautement douteux qu’au second tour il y ait eu une augmentation exorbitante de 211 448 voix par carte électorale (par rapport au premier tour).
Deuxièmement, il est encore plus improbable que seuls 19 % des votes par correspondance se soient déterminés pour Hofer, et 81 % pour le mondialiste Van der Bellen !
Résultats définitifs du second tour (2. Wahlgang) comprenant les votes par carte électorale, publiés par le ministère de l’Intérieur autrichien :
Encore une incohérence : le total des voix validées (gültige) comptées le 23 mai, moins celui du 22 mai, engendre un chiffre de 746 222. Alors que les votes par correspondance totalisent 746 110, d’où sort cette différence de 112 voix ? La répartition entre Hofer et Van der Bellen ne concorde pas non plus (cf. calcul ci-dessus). Gardons à l’esprit que, le 22 mai, Hofer devançait Van der Bellen de 144 006 voix, qui, dans ce calcul, ont été tout simplement avalées.
Résultats officiels au premier tour :
4 279 170 de voix validées, y compris les 534 774 votes par carte électorale.
Chiffres officiels du ministère de l’Intérieur : 51,9 % pour Hofer qui engrange 144 006 voix d’avance ; 48,1 % pour Van der Bellen.
C’est impossible. Hofer devançait, le 22 mai, Van der Bellen de 3 %.
Cela rappelle étrangement le vote sur l’intégration européenne en Autriche qui, dans un premier temps, annonçait 79 % de non, résultat qui s’est subitement transformé en 66,6 % de oui.
Résultat officiel provisoire du BMI, sans comptabilisation des votes par correspondance (http://wahl16.bmi.gv.at/), du 22 mai 2016.
Norbert Hofer : 51,9 %. Écart de +16,9 %.
Alexander Van der Bellen : 48,1 %. Écart de +26,7 %.
Van der Bellen a obtenu plus de voix uniquement dans les grandes villes et dans le Voralberg. Il est clair qu’il les doit aux immigrés qui ont le droit de vote, et non aux Autrichiens.
Flottement et incohérence dans les annonces du BMI
La panne embarrassante du BMI[2] a mis les réseaux sociaux en ébullition avec de fausses données. Sur sa page d’accueil figurait un « résultat provisoire, comprenant les votes par correspondance », qui fut vite supprimé. Selon Robert Stein, directeur du service des élections dépendant du ministère de l’Intérieur, il s’est agi d’une erreur d’un soi-disant « test de visualisation ».
Robert Stein, informait dimanche, dans le ZiB2 (JT de l’ORF), que le résultat définitif serait publié le lendemain entre 17 et 19 heures, après comptabilisation de plus de 700 000 votes par correspondance effectuée par les autorités électorales de district[3]. Il fut annoncé qu’une petite partie de ces derniers avait déjà été prise en compte dans le résultat de dimanche soir.
Les médias « feraient-ils » une fois de plus les résultats, et non les électeurs ?
Dès dimanche fit soudainement surface dans la presse autrichienne une petite phrase assassine soutenant que les votes par correspondance étaient « traditionnellement peu inclins à voter pour l’extrême droite ». Affirmation gratuite qui reste à démontrer, car les Autrichiens de l’étranger préfèrent plutôt leur patrie comme elle était avant, à savoir non islamisée.
Dimanche soir, le quotidien allemand Die Zeit délivrait les vrais chiffres : 51,9 % pour Hofer, 48,1 % pour Van der Bellen[4]. L’ORF, la chaîne TV étatique, mentait avec ses 50/50. Le Tagesschau a, par exemple, évoqué le nombre de 900 000 votes postaux, ce qui ne cadre pas avec celui du premier tour (534 774). Nous avons soudain près de 400 000 votes par correspondance supplémentaires… Le quotidien Kronenzeitung annonçait de son côté que, selon les plus grands experts en extrapolation, la marge d’oscillation ne pouvait pas dépasser 0,7 %[5]. Cela flaire tout de même la manipulation !
Le scandale continue : 146,9 % de taux de participation !
Taux de participation : 146,9 % (photo: BMI).
Dimanche, une panne survenue sur le site du ministère de l’Intérieur avait suscité de l’agitation lors de la publication de soi-disant résultats des votes par correspondance avant même qu’ils ne soient dépouillés[6]. Voici le deuxième scandale : à Waidhofen an der Ybbs, le taux de participation atteint 146,9 % ! Sachant que ce district comprend 9 026 électeurs, le chiffre fourni par le BMI de 13 262 est évidemment impossible[7]. D’autant que ce district enregistre ainsi une augmentation de presque 70 % du nombre de voix par rapport au premier tour.
Le résultat est « gelé ». Selon les chiffres officiels, Alexandre Van der Bellen obtient dans ce district 6 621 voix (52,7 %) et distance Norbert Hofer avec ses 5 938 voix (47,3 %). Comme l’a fait savoir le ministère de l’Intérieur, le résultat sera gelé jusqu’au 1er juin et fera l’objet d’un nouveau comptage avant qu’il ne soit publié définitivement. Même si Van der Bellen devait perdre des voix, cela ne changerait de toute façon rien à sa victoire.
Une pétition vient d’être lancée
La pétition « Je ne reconnais pas Van der Bellen comme mon président » a été lancée ce jour, que tout Européen peut signer[8] (voir lien ci-dessous).
Les multiculturalistes ont d’ores et déjà perdu
Le véritable vote commence aujourd’hui. L’Autriche est divisée, une ligne de fracture traverse toutes les couches sociales et tous les niveaux. Mais elle n’est pas rectiligne : la campagne contre la ville ; les ouvriers contre ceux qui jouissent de hauts revenus ; les insatisfaits, la majorité silencieuse, les sinistrés contre les hautains, les brailleurs et les privilégiés. Quoi qu’il en soit, la carte politique de l’Autriche vient de connaître une véritable vague bleue. Le FPÖ a largement franchi la barre des 35 %. C’est la première fois dans son histoire que le taux de participation a dépassé les 70 %, qu’autant d’électeurs ont voté pour le FPÖ. En dépit de la désinformation, des complots de la classe médiatique, politique et économique qui durent depuis des mois, la moitié des Autrichiens ont montré qu’ils voulaient un changement de cap radical. Seul le bloc « démocratique » regroupant toutes les forces établies – de l’extrême gauche avec les antifas et les Verts jusqu’aux jeunes néolibéraux, des théoriciennes de l’idéologie du genre jusqu’aux hauts dignitaires de l’ÖVP – étaient en mesure d’empêcher la victoire de Hofer.
Sur les conseils de l’un des meilleurs cabinets de conseil allemand, le pays a été inondé illégalement de panneaux visant à influencer le vote en faveur du professeur Bellen. Le défenseur du TAFTA, le cosmopolite et l’opposant farouche de l’AfD s’y est présenté comme un « conservateur » et un grand-père bienveillant. Pour la première fois, l’adepte des portes grandes ouvertes et le dénigreur du « nationalisme égoïste » s’aligna sur la loi et l’ordre, et feignit son attachement à la patrie. Tandis qu’en sous-main, des initiatives « indépendantes » très élaborées, dans le syle du « Super PAC » (Political Action Committee) américain, attisaient un climat de peur et de haine. Ce qui eut effectivement un impact.
En conclusion, le camp des patriotes autrichiens n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui. Le FPÖ a attiré à lui des électeurs du SPÖ et de l’ÖVP. L’Etablissement multiculturaliste a déjà compris sa défaite métapolitique, alors que Bellen renie ses positions libérales de gauche ou s’en écarte, et a mené une campagne aux accents patriotiques. Ce vote n’est donc pas définitif pour l’avenir de l’Autriche, mais un indicateur des forces patriotiques actives dans ce pays. Elles sont plus fortes que jamais et pour une raison attristante. Les Autrichiens doivent lutter tous les jours contre les conséquences de la trahison de leurs élites dirigeantes. Toutes les semaines des femmes sont violées. Tout récemment, une militante du FPÖ a été battue à mort par un Kényan muni d’une barre de fer. Le peuple en a assez. Le « lifting » que s’est donné le SPÖ avec le technocrate libéral de gauche Christian Kern comme nouveau chancelier ne le sauvera pas, car le mécontentement est plus grand que jamais. Et la manifestation organisée à Vienne le 11 juin par le FPÖ promet d’opposer une majorité silencieuse nombreuse et résolue face à un ensemble bigarré, braillard, hystérique et réactionnaire aux ordres du mondialisme.
Sources : https://wissenschaft3000.wordpress.com/2016/05/22/httpwp-mep1nmic-ley/ 22 mai 2016
http://www.epochtimes.de/politik/europa/alexander-van-der-bellen-mit-503-prozent-neuer-bundespraesident-hofer-dankt-allen-unterstuetzern-a1330371.html / 23 mai 2016
[1] http://derstandard.at/2000037394060/FPOe-Generalsekretaer-Kicklbefuerchtet-Wahlkarten-Verschwoerung
[2] http://www.oe24.at/oesterreich/politik/Peinliche-Panne-sorgt-fuer-Aufregung/236701691
[3] L’Autriche est divisée en 117 districts administratifs.
[4] http://www.zeit.de/politik/ausland/2016-05/bundespraesidentenwahl-oesterreich-2016-stichwahl-live
[5] Die Krone est l’un des seuls journaux autrichiens qui ne fassent pas partie du cartel médiatique.
[6] http://www.heute.at/bpw16/Riesen-Wirbel-um-dieses-Wahlergebnis-des-Ministeriums;art83655,1291428
[7] http://www.heute.at/bpw16/Naechster-Daten-Skandal-146-9-Wahlbeteiligung;art83655,1291864
[8] https://wissenschaft3000.wordpress.com/2016/05/24/petition-ich-erkenne-van-der-bellen-als-meinen-praesidenten-nicht-an-da-wahlbetrug-vorliegt/
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Les socialistes et l’Europe feront tout pour bloquer le patriotisme montant des nations européennes. L’exemple autrichien est flagrant, et c’est ce qui va se produire en France en 2017 avec la pourriture de Bruxelles et notre gouvernement d’incapables.
Rien à ajouter, parfaitement d’accord avec commentaire !
Reste à voir s’ils pourront faire barrage à Donald Trump, ce n’est pas sûr, si Trump est élu il y aura beaucoup de changements qui profiteront également aux Français, vivement Novembre 2016 !
tout a fait d ‘accord avec vous Georges S ,j ‘espère qu ‘ils seront plus combatif que chez nous ,qu ‘ils vont leurs pourrir la vie ,ici ,les Français sont toujours aussi aveugle est sourd ,mais comme je dit toujours ,leurs réveil va être très dur ,le pire c ‘est qu ‘ils nous entraînent nous dans une spirale infernale ,est surtout dangereuse ,quand on voit déjà ,qu ‘il y a 160 zones réparties de non droit en France ,sa promet pour notre civilisation qui s ‘en va ,mais c ‘est se que veulent nos gouvernants ,Bruxelles etc
pas clair cet article dommage il y avait quelque chose à faire.
je relève pas toutes les approximations suppositions éclaircissement à fournir. j’ai voulu commencer et trop long.
ex : Premièrement, il est hautement douteux qu’au second tour il y ait eu une augmentation exorbitante de 211 448 voix par carte électorale (par rapport au premier tour).
il faut déjà compter en taux de participation et comparer pour voir si c’est réellement exceptionnel. un chiffre brut comme çà n’est pas parlant.
Savez vous que avant l’annonce officielle des resultats et avant que les votes par correspondance soient decomptes lundi, le site officiel pour ces elections a devoiles les resultats dimanche, ca a ete appercu et la reponse a ete: « nous deplorons que ce document est ete devoile par erreur, il s’agit d’un essai de previsions qui a ete realise avant les elections pour verifier le fonctionnement du site ». Etrange quand on sait que les chiffres sont ceux des resultats officiels, mais diffuse 1 jour avant que les votes par correspondance ne soient depouilles…
Bonjour
Votre analyse commence bien: le nombre de votes exprimés par correspondance que vous donnez est tout à fait exact (746 222), et résulte de la différence entre le nombre total de votes exprimés (4 477 942) et le nombre de votes comptés dans les seuls bureaux de vote (3 731 720).
Sur le fond, je suis d’accord, l’énorme différence des résultats des bureaux de votes, d’une part, et des votes par correspondance, d’autre part, pose de sérieux problèmes du point de vue des règles statistiques.
Cependant, je ne suis pas d’accord avec votre calcul des % obtenus par chacun des deux candidats pour les seuls votes par correspondance.
En effet, vous indiquez qu’Hofer a obtenu 141 589 voix par correspondance contre 604 536 pour son adversaire, soit respectivement 19% et 81% des seuls votes par correspondance.
Or, selon les résultats officiels, Hofer a obtenu 2 223 458 voix en tout dont 1 937 863 dans les bureaux de vote, ce qui lui donne donc 285 595 votes par correspondance (et non 141 589).
Quant à Van der Bellen, il a obtenu 2 254 484 voix en tout dont 1 793 857 dans les bureaux de vote, ce qui lui donne donc 460 627 votes par correspondance (et non 604 536).
Il en résulte donc, selon les résultats officiels, qu’Hofer a obtenu 285 595 votes par correspondance sur 746 222, soit 38,3% des seuls votes par correspondance et son adversaire 460 627, soit 61,7% des seuls votes par correspondance.
Si on compare le résultat dans les bureaux de vote avec celui des votes par correspondance, on observe un énorme écart de 13,6 points (Hofer a obtenu 51,9% dans les bureaux de vote et seulement 38,3% des votes par correspondance (51,9-38,3=13,6) et son adversaire 48,1% dans les bureaux de vote et 61,7% des votes par correspondance (61,7-48,1=13,6).
Or, selon les statisticiens Fisher et Yates, dans leur publication « Statistical tables for biological, agricultural ans medical research » aux Editions Oliver and Boyd (Edinburgh), la loi normale (à laquelle tend la répartition des voix dans une élection, à condition qu’on soit dans le domaine des « grands nombres », c’est-à-dire qu’il y ait au moins 20 000 suffrages exprimés) indique qu’il y a 99% de chance pour qu’un échantillon de 2000 personnes dans lequel on mesure une répartition entre 2 choix possibles (ici, le vote entre 2 candidats) et pour lequel on sait déjà que le résultat d’ensemble est de 50% environ pour chacun des 2 choix (ici, 50% environ pour chacun des 2 candidats) donne un résultat compris entre 47% et 53% pour chacun des deux candidats. Or, ici, l’échantillon de 746 222 votes par correspondance ne donne pas du tout ce résultat, puisqu’on a seulement 38,3% des voix par correspondance pour Hofer et 61,7% pour Van der Bellen.
On est donc très largement en dehors de l’intervalle de confiance.
Le seul élément qui pourrait justifier un écart aussi énorme entre les deux types de vote (dans les bureaux de vote ou par correspondance) serait que les électeurs issus de catégories sociales ayant davantage voté pour Hofer que la moyenne aient représenté une part beaucoup plus faible des électeurs ayant choisi de voter par correspondance.
Etant donné que le Ministère de l’Intérieur dispose des noms des électeurs par correspondance, il est impératif qu’il communique la répartition de ceux-ci par catégorie sociale pour espérer dissiper le doute sérieux qui existe sur la sincérité du résultat des votes par correspondance. A partir de cette information et des sondages sortis des urnes sur les votes par catégorie sociale (qui sont à priori cohérents avec le résultat d’ensemble), on pourrait calculer une répartition théorique des votes entre les deux candidats pour les seuls votes par correspondance.
Si, à nouveau, on constate un écart anormalement élevé (c’est-à-dire en dehors de l’intervalle de confiance à 99%) entre le résultat officiel des votes par correspondance et le résultat théorique résultant de la pondération des votes de chaque catégorie sociale par la part que celle-ci représente parmi les électeurs ayant voté par correspondance, il y aurait tout lieu de penser qu’il y a une forte probabilité que le dépouillement des votes par correspondance ait été truqué.
Hofer après le dépouillement des votes des 83 % des personnes qui se sont déplacées avait une avance de 144 000 voix. La seule possibilité pour que le candidat vert gagne en compensant ce retard de voix était d’avoir sur les 700 000 voix du vote par correspondance 61 %, en dessous il ne pouvait pas rattraper son retard. 61% soit 427 000 voix pour lui et 273 voix pour Hofer. Hofer a donc dans cette configuration 273000 +144000 soit 417 000 et il est en dessous.on passe donc de 52/48 à 30/61 le renversement est énorme et pas très représentatif du pays, seule Vienne doit réussir à avoir un tel score pour le candidat vert. Les partisans de l’explication par la fraude pensent que le plus facile a été d’ajouter 200 000 voix aux votes par correspondance comment ? maisons de retraite ? autres ? car là aussi il y a un écart, la participation n’est pas plus forte dans le vote sur place mais dans le vote par correspondance 28% de plus (200 000 voix).