Un porte-parole du diocèse de Graz-Seckau a confirmé que le père Michael Kopp avait en effet organisé un service pour ces deux femmes qui pour l’occasion se sont habillées en blanc.
« La question fondamentale est de savoir si les homosexuels peuvent se sentir chez eux dans l’Église », a déclaré Thomas Stanzer au site d’informations catholique allemand kath.net lundi dernier. « Michael Kopp, conseiller spirituel familial, a répondu« oui »à cette question », a-t-il poursuivi.
Stanzer a pris soin de souligner que le service pour ‘l’union’des deux femmes n’était « pas une liturgie sacramentelle », en raison de l’interdiction actuelle du mariage de même sexe par l’Église mais que le père Kopp « a célébré une liturgie d’action de grâce avec deux femmes [sic] civilement mariées qui sont toutes deux des croyantes et qui ont réussi à se sortir d’une crise personnelle avec l’aide de l’Église catholique. »
Le porte-parole du diocèse, afin de soutenir l’action du curé, a cité l’encyclique controversée du pape François Amoris Laetitia :
« Toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et traitée avec considération, tandis que « tout signe de discrimination injuste » doit être soigneusement évité, selon l’exhortation apostolique post-synodale Amoris Laetitia (250). En même temps, il est indiqué que le lien de partenariat entre deux homosexuels ne peut être égal au mariage (251). Michael Kopp a suivi ces deux choses. »
Ainsi va l’Église conciliaire sous le pontificat de François, en sortie vers les périphéries, inclusive, ouverte à tous les courants, toutes les sensibilités, toutes les doctrines. Un coup elle s’ouvre à gauche, un coup elle s’ouvre à droite, bénédiction des « unions civiles homosexuelles » et « délégation de l’Ordinaire pour les mariages » offerte à la congrégation traditionnelle, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X. Et dans pas si longtemps on verra bien, qui sait, le même curé présider le matin « un service pour l’union » des invertis, et recevoir le soir le consentement de deux jeunes gens, éduqués dans la Tradition, fidèles de la F.S.S.P.X.…
Le monde post-moderne, et celui post-Concile fondé sur le désordre de Vatican II en est une composante essentielle, est comme le qualifie magistralement Hannibal dans le Rivarol du 6 novembre dernier le règne de « l’utopie en marche dont le moteur est la contradiction assumée, le désordre créateur du non-sens commun ». Et François est un allié incontournable de cette révolution du non-sens commun, arc-en-ciel et syncrétiste, « le cauchemar des peuples abusés » (Hannibal in Rivarol, 16-11-2019).
Ne soyons pas de ces abusés…
Francesca de Villasmundo
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